Bénin: Claude Azalou-Tingbé plaide pour l’entrepreneuriat à l’école
Le système éducatif béninois ne forme pas les apprenants à se prendre en charge, au terme de leur cursus scolaire.
Si unanimement il est reconnu que ce système est totalement en déphasage avec les réalités du marché de l’emploi, rien de substantiel n’est fait pour changer la donne.
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Reçu sur une télévision privée de la place, Claude Azalou-Tingbé plaide pour l’insertion des cours d’entrepreneuriat dans le système éducatif.
Le président de l’ONG « Jeunesse Excellente du Bénin » (JEB), Claude Azalou-Tingbé, fonde son plaidoyer sur le taux de chômage depuis plusieurs décennies.
La solution qui lui parait la mieux appropriée pour résoudre, un tant soit peu cette situation, est l’insertion de l’entrepreneuriat dans le système éducatif.
« Je propose notamment que les cours d’entrepreneuriat soient beaucoup plus concentrés vers le secondaire général, c’est-à-dire de la sixième en terminale ; ceci avec un nombre d’heures de cours par semaine« , propose-t-il aux autorités du pays.
Selon lui, de la sixième en troisième, des cours purement théoriques qui informent sur l’importance sociale, sociétale, anthropologique, éducative, économique de l’entrepreneuriat, peuvent être progressivement enseignés avec les fondamentaux de l’entrepreneuriat.
Il préconise que ces cours d’entrepreneuriat soient aussi portés sur les difficultés et contraintes liées à l’entrepreneuriat. Sur ce, l’État pourrait outiller les apprenants sur comment avoir les idées d’entreprises.
Ainsi, poursuit-il, dans le second cycle de l’enseignement général, c’est-à-dire de la seconde en terminale, les cours en entrepreneuriat doivent être beaucoup plus pratiques.
Il propose l’organisation, non seulement des master-classes au cours desquels des entrepreneurs béninois chevronnés viendront partager leurs expériences professionnelles avec les élèves, mais aussi des sorties pédagogiques pour que les élèves aillent découvrir le milieu entrepreneurial et puissent toucher du doigt les réalités du marché de l’emploi.
Au cours du processus, précise-t-il, chaque apprenant pourrait se spécialiser dans un domaine précis d’entrepreneuriat. Cela peut être la filière agroalimentaire, production végétale, production animale, graphisme désigner, stylisme, artisanats, etc.
Cet environnement, pense-t-il, permettra aux élèves de développer l’esprit créatif et entrepreneurial qui pourrait contribuer à la réduction du taux de chômage et la multiplication de start-up qui pourraient impulser le développement du pays.
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