« J’ai dit que la conférence nationale était un poison, je le réitère devant vous et je confirme », Jacques Ayadji

Il y a quelques jours, le président du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele- Bénin) a affirmé que la conférence nationale de 1990 était un poison.

Des déclarations qui ont suscité de vives indignations dans le rang des personnalités déléguées à cette conférence. Mais l’ancien syndicaliste et actuel directeur général des infrastructures n’en démord pas.

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A la faveur d’un passage sur une chaine de télévision ce dimanche 7 Mars 2021, le président de Moele- Bénin revient à la charge sur la question et maintient sa position.

« J’ai dit que la conférence nationale était un poison, je le réitère devant vous et je confirme« , a-t-il martelé.

Cette fois-ci, le président du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele- Bénin) est même allé plus loin, précisant qu’il « s’agit d’un poison lent ».

Ce poison, à ses dires, serait à l’origine de tous les problèmes politiques et même économiques qui secouent le pays depuis 1990.

« J’ai l’impression que c’est comme si, à la Conférence nationale, nous avons cousu un habit qui ne nous sied pas, et nous avons l’impression de ne pas en prendre conscience« , fait-il savoir.

Le président de Moel-Bénin promet revenir amplement sur la question à travers une tribune pour démontrer que la conférence nationale de 1990 est à l’origine du fait que tous les chefs d’Etat soient décriés.

8 comments

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frida

les ignorants ignorent comment finissent les politiciens ignorants

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Jangar

Vous savez même que votre chef d’Etat est pour le moment décrié

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Virgilus

Sil est convaincu de ce qu’il avance il ne lui reste qu’à encouragé les militaires à reprendre le pouvoir et que par la suite le pouvoir ne se transmette que par des coups d’état.

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    Virgilus

    Allons enfants de la Patrie
    Le jour de gloire est arrivé
    Contre nous de la tyrannie
    L’étendard sanglant est levé (bis)
    Entendez-vous dans les campagnes
    Mugir ces féroces soldats
    Ils viennent jusque dans vos bras
    Egorger vos fils et vos compagnes.

    Refrain
    Aux armes, citoyens
    Formez vos bataillons
    Marchons ! Marchons !
    Qu’un sang impur
    Abreuve nos sillons

    2
    Que veut cette horde d’esclaves
    De traîtres, de rois conjurés
    Pour qui ces ignobles entraves
    Ces fers dès longtemps préparés (bis)
    Français, pour nous, ah ! quel outrage
    Quels transports il doit exciter
    C’est nous qu’on ose méditer
    De rendre à l’antique esclavage
    ( Refrain)

    3
    Quoi ! des cohortes étrangères
    Feraient la loi dans nos foyers
    Quoi ! ces phalanges mercenaires
    Terrasseraient nos fiers guerriers (bis)
    Grand Dieu ! par des mains enchaînées
    Nos fronts sous le joug se ploieraient
    De vils despotes deviendraient
    Les maîtres de nos destinées
    ( Refrain)

    4
    Tremblez, tyrans et vous perfides
    L’opprobre de tous les partis
    Tremblez ! vos projets parricides
    Vont enfin recevoir leurs prix (bis)
    Tout est soldat pour vous combattre
    S’ils tombent, nos jeunes héros
    La terre en produit de nouveaux
    Contre vous tout prêts à se battre
    ( Refrain)

    5
    Français, en guerriers magnanimes
    Portez ou retenez vos coups
    Epargnez ces tristes victimes
    A regret s’armant contre nous (bis)
    Mais ces despotes sanguinaires
    Mais ces complices de Bouillé
    Tous ces tigres qui, sans pitié
    Déchirent le sein de leur mère
    ( Refrain)

    6
    Amour sacré de la Patrie
    Conduis, soutiens nos bras vengeurs
    Liberté, Liberté chérie
    Combats avec tes défenseurs (bis)
    Sous nos drapeaux que la victoire
    Accoure à tes mâles accents
    Que tes ennemis expirants
    Voient ton triomphe et notre gloire
    ( Refrain)

    7
    Nous entrerons dans la carrière
    Quand nos aînés n’y seront plus
    Nous y trouverons leur poussière
    Et la trace de leurs vertus (bis)
    Bien moins jaloux de leur survivre
    Que de partager leur cercueil
    Nous aurons le sublime orgueil
    De les venger ou de les suivre
    (Refrain)

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Leffel

C’est l’agitation qui le derange. Il avait quel âge en son temps.

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rodrigue

En quoi les decisions de la conférence nationale de 1990 constituent elles un poison lent?

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Anonyme

Si les gens sont très peu rentré dans l’histoire c’est comme ça il raisonne. Je suis prêt pour un débat avec ce monsieur pour lui donner une dose de l’histoire politique et constitutionnelle du Bénin. Et lui montrer la meilleure voie de développement que la conférence avait tracé.