Crimes contre l’humanité: ce que pense Orounla sur une éventuelle enquête de la CPI sur le Bénin
L’organisation des Volontaires pour la Démocratie et les Droits Humains (VDDH) a saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour «crimes contre l’humanité» au Bénin. Dans la plainte déposée ce lundi 08 février 2021, cette ONG internationale demande l’ouverture d’une enquête.
Interrogé sur cette procédure contre le Bénin, le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla, affiche sa méconnaisance de ce dossier.
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Pour le ministre, le gouvernement auquel il appartient n’est nullement informé de cette procédure. D’ailleurs, estime-t-il, il n’est pas à être informé ou s’informer sur une dénonciation calomnieuse.
« Nous n’avons pas connaissance de tels crimes contre l’humanité que nos bureaux n’auraient pas pris en charge. Il s’agit d’une entreprise de dénigrement, de sabotage de la part d’acteurs politiques qui n’ont pas su convaincre les populations, rallier les électeurs à leur cause« , a martelé le ministre de la Communication, selon des propos rapportés par une source crédible.
Le Bénin dispose d’une justice assez performante…
A supposer même qu’il y ait crime contre l’humanité, le porte-parole du gouvernement estime que le Bénin dispose en interne des juridictions capables d’ouvrir des enquêtes et sanctionner éventuellement des coupables, si crime il y a.
En effet, pour le ministre Alain Orounla, il n’y a pas de place pour une éventuelle enquête supposée de la juridiction internationale au Bénin.
Le Bénin, va-t-il préciser, dispose d’une justice assez performante pour s’occuper des éventuels crimes qui seraient commis par des gens mal intentionnés.
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