Le président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, acusé de trafic de drogue aux Etats-Unis
Le président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, a été accusé mardi de trafic que drogue aux Etats-Unis par un avocat, lors d’un procès d’un trafiquant de drogue accusé.
Une affaire plutôt ordinaire qui commence à devenir très médiatisé dans le monde. Un homme, Geovanny Fuentes Ramirez, a été arrêté pour trafic de drogue et pendant son procès aux Etats-Unis, il a indiqué avoir soudoyé le président Juan Orlando Hernandez avec 25 000 dollars en espèces, rendant le trafiquant accusé « intouchable », a indiqué l’avocat Jacob Gutwillig de New York.
Selon les informations d’un comptable qui a déclaré avoir assisté à des réunions entre Hernandez et Fuentes, le paiement a eu lieu lors de réunions en 2013 et 2014. Identifiant le président comme un « co-conspirateur », des documents judiciaires l’ont cité comme disant qu’il voulait « pousser la drogue jusqu’au nez des gringos « en inondant les États-Unis de cocaïne ».
La réaction du président du Honduras
Hernandez a pris ses fonctions en janvier 2014 après avoir remporté les élections générales honduriennes de 2013, il nie toutes les allégations portées contre lui. Le président s’est défendu lundi sur Twitter en déclarant qu’il «maintiendrait l’alliance internationale dans la lutte contre le trafic de drogue jusqu’à mon dernier jour en tant que président le 27 janvier 2022».
« Mais si les narcos avec la clé magique du mensonge tirent profit des États-Unis pour de faux témoignages, l’alliance internationale avec le Honduras et plusieurs autres pays s’effondrerait », a-t-il ajouté. Tony Hernandez, le frère du président, a été condamné en 2019 pour trafic de drogue à grande échelle lors d’un procès à New York.
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