Covid-19 au Bénin: le CVERI-UAC oeuvre pour la survie de l’entrepreneuriat féminin
Ce samedi 13 mars 2021, un atelier d’échange et d’orientation a réuni les femmes entrepreneures sur les défis à relever en ce temps de Covid-19, à l’Université d’Abomey-Calavi. La rencontre a été organisée par le Centre autonome pour le Volontariat, l’Entreprenariat, la Recherche et les Innovations (CVERI-UAC).
« Les défis du monde entreprenarial en période de Covid-19 », c’est le thème autour duquel les femmes entrepreneures ont été formées dans la journée de ce samedi. Sous l’initiative du CVERI-UAC, appuyé par le gouvernement canadien et le Cuso International, cette activité a été menée dans le cadre du projet « Femmes entrepreneures debout malgré le coronavirus ».
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Plusieurs communications et panels ont été tenus au cours de cette activité. La finalité, c’est de former et de préparer les femmes entrepreneures face aux défis imposés par le Coronavirus. Selon les organisateurs, l’objectif principal du projet est de « renforcer les capacités opérationnelles des femmes et étudiantes entrepreneures en période de crise, comme celle de la Covid-19 ».
Innovations et rigueur pour survivre en temps de crise
Pour la survie de l’entreprenariat féminin dans cette période de crise mondiale liée à la Covid-19, les femmes doivent innover et travailler avec rigueur. C’est ce qu’il convient de retenir principalement de la communication du professeur Euloge Ogouwalé sur les défis à relever par les femmes entrepreneures.
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A l’en croire, pour contourner les difficultés liées à la Covid-19 et faire vivre leurs entreprises, les femme sont principalement tenues d’innover, de ne pas tomber dans le piège du laxisme, d’être concentrées sur le côté positif des difficultés. Il a également mis l’accent sur le renforcement de compétences et la bonne gestion des unités de production qui passe d’abord par le respect des gestes barrières contre la Covid-19.
Surmonter les préjugés de la société…
Les témoignages livrés au cours de cette séance d’échanges ont montré que beaucoup de femmes ont dû braver des propos stigmatisants pour s’engager dans l’entreprenariat. Ces propos qui viennent généralement de l’entourage des concernées tentent de faire croire que tel ou tel domaine d’activité n’est pas réservé à la femme.
Sur cette question, le témoignage d’une participante a retenu l’attention de l’assistance. Alors qu’elle venait d’avoir son baccalauréat, elle confie à sa tante qu’elle souhaitait étudier l’agronomie. Visiblement choquée, cette dernière lui a répondu : « Tu vas faire quoi en agronomie en tant que femme ? ». Cette réponse au lieu de décourager la jeune bachelière, l’a plutôt encouragée à aller au bout de ses ambitions.
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Face à ce fait courant de la société, les participantes, la plupart de jeunes étudiantes, ont été invitées à ne pas céder à l’intimidation sociale. Elles savent donc désormais qu’elles ne doivent pas abandonner leur rêve d’entreprendre dans le secteur de leur choix en dépit des propos décourageants.
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