Burkina-Faso: la garde à vue de Kemi Seba prolongée

Alors qu’il devrait être présenté au procureur le lundi 23 décembre 2019, le leader de l’ONG Urgences Panafricanistes Kemi Seba n’a pas pu voir le procureur et a dû passer encore une nuit dans les geôles de la gendarmerie. 

Le leader de la lutte pour l’autodétermination de l’Afrique a dû passer encore une nuit dans les locaux de la gendarmerie. En effet, sa présentation au procureur pour savoir les charges qui ont été retenues contre lui, n’a pas pu se tenir ce lundi. Selon son avocat, la gendarmerie enquête sur les déclarations de Kémi Seba lors d’une conférence sur le franc CFA tenue le samedi dernier à l’université de Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou. Ses propos, dit-il, sont qualifiés « d’injures au chef de l’État burkinabè, d’incitation à la violence et de démoralisation des forces en lutte contre le terrorisme ». Ainsi, Kemi Seba se doit-il, de rester sur place et toujours en attente.

N’ayant pas été entendu par le procureur hier, Kemi Seba qui se dit prêt à défendre et à donner le fond réel de sa pensée en cas de poursuite devant le tribunal, pourrait être présenté au procureur ce mardi 24 décembre 2019.

2 comments

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Etoile polaire

ET c’est pour plaire à qui cette attestation ? J’espère qu’il n’oseront pas le garder arbitrairement au delà de 72h. Kemi est l’un des libérateurs de l’Afrique. Que tirera le Faso de cette attestation qui relève du pure suivisme?

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Konkona

Personnellement, je pense que cette bagarre ne vaut pas la peine. Le pays a plus important en termes de combat. Pourquoi c’est toujours en Afrique que nous avons ce genre de comportement des autorités ? En France par exemple, Macron comme ses prédécesseurs ont entendu ou vu pire que ça mais ils ont su faire la différence entre ce qui est intérêt du peuple et personnel. Kemi lutte pour un peuple libre, les autorités disent lutter pour le peuple, alors le mal est où ? Mieux, Kemi dit n avoir pas insulté. C est quoi cette affaire? Un Président doit se mettre au dessus de tout. « Être un passoire  » n est pas de l l’injure. C est son avis et dans un pays de droit, les avis comptent beaucoup. Nos forces de l ordre aussi bien sur le terrain que dans les bureaux ont mieux à faire. Tu m as insulté, non je ne t ai pas insulté. Dites moi, où est la bagarre. Cette arrestation semble être faite pour plaire. Bref….c est simplement triste.