« Je ne pense pas qu’elle soit toujours d’actualité », le président de la Juve confirme la mort de la Super League

Membre fondateur de la Super League, le président de la Juventus, Andrea Agnelli, reste convaincu du bien-fondé de cette compétition mais admet qu’elle n’est plus viable après le retrait successif de plusieurs clubs.

De douze clubs au départ, la Super League n’en compte désormais plus que quatre, en seulement 72 heures après son officialisation. En effet, dans la nuit du mardi, les six clubs anglais (Manchester City, Arsenal, Manchester United, Liverpool, Tottenham, Chelsea) ont annoncé leur retrait du projet, et en fin de matinée de ce mercredi, l’Inter Milan et l’Atletico Madrid ont aussi officiellement abandonné la compétition.

Une vague d’abandons qui a obligé Andrea Agnelli à revoir sa copie, pourtant fervent défenseur de cette ligue fermée. Président de la Juventus et vice-président de cette compétition européenne, le dirigeant italien a admis que ce projet ne « soit toujours d’actualité ».

« Si ce projet peut continuer ? Pour être franc et honnête, non, ce n’est évidemment pas le cas. Je suis convaincu que ce projet est bon, mais vous ne pouvez pas faire un tournoi avec six équipes », a-t-il reconnu, auprès de l’agence Reuters.

« Remodeler la Super League »

Un peu plus tôt, la Super League dans un communiqué avait annoncé qu’il allait « remodeler » sa ligue fermée après la vague d’abandons dans ses rangs.

« Compte tenu des circonstances actuelles, nous reconsidérerons les étapes les plus appropriées pour remodeler le projet, en gardant toujours à l’esprit nos objectifs d’offrir aux supporters la meilleure expérience possible, tout en améliorant les paiements de solidarité pour l’ensemble de la communauté du football« , ont réagi, à travers un communiqué de presse adressé aux journalistes, à deux heures du matin précisément, la nuit dernière, ses membres fondateurs.