En pleine crise du football, le président de l’UEFA «augmente son salaire année après année»

Tête d’affiche du front contre le projet de création de la Super League, Aleksander Ceferin a beaucoup fait parler de lui cette semaine. Le président de l’UEFA s’est fait remarquer par son opposition farouche à l’initiative du très puissant président du Real Madrid, Florentino Pérez. Et le Slovène risque encore de faire la une de tous les journaux après la nouvelle bombe lâchée par le média d’investigation Vozpopuli.

C’est une révélation qui risque de faire plus de bruit que le fiasco de la Super League. En effet, après le débat qu’il y a eu autour de cette nouvelle compétition et les mouvements de protestation qui ont conduit à son abandon (provisoirement), le journal d’investigation, Vozpopuli, a mené une enquête sur le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, tête d’affiche de la lutte contre le rejet de cette ligue fermée.

Et les résultats sont pour le moins accablants pour le dirigeant slovène. «Alors que l’institution appliquait une politique de réduction des coûts en raison de l’impact du coronavirus sur l’activité du football, Ceferin a reçu une compensation de 2,42 millions de francs suisses (2,19 millions d’euros), contre 1,92 million d’euros la saison précédente en termes de salaire, soit environ une augmentation de 450.000 euros», révèle le média.

Le journal poursuit en révélant que, depuis sa prise de pouvoir en 2016, le président de l’UEFA a empoché un total de 6,7 millions d’euros. «Selon les rapports financiers consultés par Vozpópuli sur le portail de l’UEFA, depuis la saison 2017/2018, l’instance publie les salaires de ses principaux dirigeants. Selon les mêmes documents, Ceferin, actuel Président, augmente son salaire année après année», ajoute le site espagnol.

Frappé par la crise sanitaire du covid-19, l’UEFA a subi une baisse de 21% de ses revenus à la fin de l’exercice le 31 juin dernier avec un chiffre d’affaires d’environ 3 038 millions d’euros. Une baisse de recette qui n’a pas empêché le Slovène d’arrondir ses émoluments pendant que les clubs européens survivent difficilement.