Libye: 28 morts dans un raid contre une école militaire à Tripoli
Une frappe aérienne a visé dans la nuit du samedi 4 janvier, une école militaire dans la capitale Tripoli sous contrôle des forces du gouvernement d’union nationale. Dans ce bombardement, 28 personnes ont trouvé la mort.
Devenu véritable champ de bataille, la capitale libyenne a enregistré un nouveau massacre dans la nuit du samedi. Selon un porte-parole du ministère de la santé du gouvernement d’union nationale, 28 personnes dont plusieurs cadets ont péri dans ce raid. Il ajoute que les enfants se préparaient à effectuer leur dernier rassemblement de la journée avant s’être pris d’assaut. Les forces du premier ministre Fayez Al-Serraj ont condamné cette frappe qu’elles ont imputé aux hommes du maréchal Khalifa Haftar.
Silence « coupable » du côté de l’homme fort de l’Est libyen qui pour l’heure n’a pas réagi à l’attaque. La Libye, pays pétrolier de l’Afrique du nord s’est muée en un véritable champ de bataille depuis l’assassinat en 2011 du guide Mouammar Kadhafi dans la ville de Syrte. Dès lors, le pays peine à retrouver sa stabilité politico-militaire faisant face à des intérêts divergents des puissances étrangères. Deux gouvernements dont l’un reconnu par la communauté internationale se disputent le pouvoir.
Vers une intervention turque à Tripoli?
Le parlement turc a approuvé une motion autorisant le président Recep Tayyip Erdogan à envoyer ses troupes en Libye pour défendre le gouvernement de Fayez. Si la communauté internationale s’inquiète de cette solution militaire d’Ankara, le parlement libyen à voter un texte provoquant une rupture pure et simple des relations diplomatiques entre les deux pays. Ce qui annule de facto l’accord de protection militaire qui sous-tend l’intervention militaire. Les députés libyens ont aussi traduit en justice le chef du gouvernement pour trahison. Dans le même temps, le maréchal appelle à la mobilisation générale contre les forces turques. Après environ 9 ans de guerre, la Libye n’est certainement prête à retrouver sa paix qu’on lui connaissait.
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