Faux médicament: six chefs d’Etat à Lomé pour combattre le phénomène
Six pays sont à Lomé, la capitale togolaise depuis ce jeudi 16 janvier 2020 pour lancer « l’initiative de Lomé ». Cette rencontre vise à lancer une plateforme de lutte contre la distribution et la commercialisation des produits pharmaceutiques contrefaits.
Les Républiques du Congo, du Ghana, du Niger, de l’Ouganda, du Sénégal et du Togo sont en conclave depuis hier, et ce pour trois jours, dans le but de lancer une opération dénommée « initiative de Lomé » contre les faux médicaments. L’idée est née du constat alarmant des dégâts causés par lesdits comprimés. Pour le président hôte, Faure Essozimna Gnassingbé, cette lutte doit être continentale pour boucher toutes les brèches par lesquelles les trafiquants entrent sur le sol africain.
A l’occasion de la cérémonie d’ouverture, le président togolais a fait remarquer que « le trafic de produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés est un scandale humanitaire qui se déroule chaque jour. Il touche des millions de personnes, soit indirectement parce que ces médicaments ne soignent pas ceux qui croient se soigner, soit directement parce que les produits utilisés falsifiés tuent. » C’est pourquoi il préconise une lutte sans merci contre le phénomène.
Les autres pays attendus
L’initiative de Lomé ne devrait pas se limiter aux six pays actuellement à Lomé. Les autres pays du continent sont appelés à mettre en oeuvre les résolutions de Lomé. Le Bénin est en avance sur cette problématique. Il a mené la lutte implacable contre les médicaments au point d’emprisonner des grossistes voire des députés impliqués dans la filière de la contrebande. Les frontières ne doivent plus être poreuses pour permettre le trafic. Tous les services compétents des pays sont donc interpellés pour mettre définitivement fin au fléau.
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