Côte d’Ivoire – Réconciliation au FPI: Pascal Affi N’Guessan pose ses conditions à Laurent Gbagbo

La crise au Front populaire ivoirien entre probablement dans la dernière ligne droite. Lors de son déplacement à Bruxelles chez Laurent Gbagbo, Pascal Affi N’guessan a posé des conditions pour une réconciliation au Front populaire ivoirien (FPI).

La rencontre de Bruxelles n’a pas accouché d’une souris comme certains l’auront dit. Reçu par le président-fondateur du FPI, l’ancien premier ministre Pascal Affi N’guessan a posé deux principales conditions à l’ancien chef d’Etat pour un retour à paix au sein du parti de la gauche ivoirienne. A en croire un communiqué du Dr Assoa Adou, secrétaire général du FPI aile Gbagbo, Affi a demandé la tenue d’un Congrès unitaire qui devra reconduire le Président Laurent Gbagbo à la tête du Parti et le nommer 1er Vice-président assurant l’intérim avec les pleins pouvoirs.

La seconde condition est relative à la présidentielle 2020. A propos, Pascal Affi N’guessan veut être le colistier du Président Laurent Gbagbo, si celui-ci est désigné candidat du Front Populaire Ivoirien pour l’élection d’octobre 2020. Prenant acte de ces préalables, l’ex-pensionnaire de prison de Scheveningen à La Haye a instruit son bras droit, le Docteur Assoa Adou à mettre en place un cadre de travail avec le président de la branche légale du FPI reconnue par les autorités ivoiriennes pour réfléchir sur les propositions. C’est désormais clair que cette sortie du professeur Adou met fin aux mythe sur le contenu du communiqué de la rencontre des deux leaders.

La présidentielle 2020 en ligne de mire!

L’élection présidentielle aura lieu en Côte d’Ivoire en octobre 2020. Pour ce scrutin très attendu, les trois têtes de pont de la politique ivoirienne (Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara) entretiennent un flou total sur leur candidature. Si les ambitions du Sphinx de Daoukro sont plus claires, celles du fils de Gagnoa font encore débats. Quant à l’ancien fonctionnaire du FMI, il sous-tend sa candidature une celle de ses rivaux sus-cités. Si les « gens de mon âge sont candidats, alors je serai candidat » a déclaré en décembre dernier le locataire du palais d’Abidjan.