USA – Marche pour la vie: Donald Trump, premier président à participer à une marche anti-avortement
Donald Trump a rejoint, vendredi à Washington, la manifestation annuelle des militants anti-avortement. En pleine campagne pour sa réélection, le président américain anciennement favorable à l’avortement, s’en est pris à ses adversaires démocrates et pro-IVG.
Donald Trump fait peu de cas de son procès en destitution et soigne son électorat en participant à la grand-messe des militants anti-avortement. Le chef d’État a participé, vendredi 24 janvier à Washington, à la grand-messe annuelle des militants anti-avortement. Il a dénoncé les positions « radicales » de ses adversaires démocrates sur ce sujet très clivant aux États-Unis. Donald Trump est ainsi devenu le premier président américain à se rendre à cet événement annuel contre le droit à l’avortement. Une première dans « l’histoire », annonçait mercredi soir, la Maison Blanche sur son compte Twitter.
This Friday, January 24, President @realDonaldTrump will be the first President in history to attend the March for Life!
— The White House 45 Archived (@WhiteHouse45) January 22, 2020
En participant à cette marche, le président américain cherche à rassurer un électorat déterminé à limiter, voire à interdire, l’accès à l’avortement. Si les électeurs de 2016 n’étaient pas très sûrs des convictions, changeantes, de Donald Trump concernant le droit à l’avortement, ceux de 2020 n’ont plus aucun doute : le président américain est désormais, sans conteste, le « champion » des militants anti-IVG. « C’est un grand honneur pour moi d’être le premier président de l’Histoire à participer à la Marche pour la vie ! », a lancé le milliardaire républicain devant une foule conquise, rassemblée sur les immenses pelouses du « National Mall ».
See you on Friday…Big Crowd! https://t.co/MFyWLG4HFZ
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 22, 2020
Au même moment, à quelques centaines de mètres de là, dans l’enceinte du Congrès, les sénateurs poursuivaient leurs débats dans son procès en destitution. « Ils s’en prennent à moi parce que je me bats pour vous », a-t-il lancé dans une allusion à cette procédure qui laissera, qu’elle qu’en soit l’issue, une tache indélébile sur son mandat. Le milliardaire républicain qui, en 1999, se disait très « pro-choice » (favorable à la possibilité de choisir l’avortement), est désormais plus que jamais déterminé à se positionner comme le président le plus « pro-life » de l’Histoire.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.