Côte d’Ivoire : la demande de liberté provisoire de Jacques Mangoua rejetée

Le procès en appel de Jacques Mangoua, cadre du PDCI, s’est tenu ce mardi 28 janvier à Bouaké. A l’issue de cette audience, le président du conseil régional de Gbêkê a vu sa demande de mise en liberté provisoire rejetée par la justice.

L’ancien ministre Jacques Mangoua, en prison depuis septembre 2019, n’a pas recouvré sa liberté à l’issue de la demande de liberté provisoire formulée par ses avocats. « L’argument de la cour, c’est que le procès va revenir bientôt pour être statué sur le fond. Et donc qu’il convient de le maintenir en détention pour deux choses. Pour qu’il ne s’échappe pas de la Côte d’Ivoire. Ensuite, qu’il évite la subordination éventuelle de témoins, la déperdition de preuves « , a déclaré Me Adjé Luc, avocat du détenu.

D’après les faits, nombre de munitions d’armes de guerre, munitions de fusil calibre 12 et machettes avaient été découvertes par un gardien dans la résidence qu’il possède à N’Guessankro, son village natal dans le département de Béoumi. Les juges établissent un lien entre l’arsenal de guerre découvert et les affrontements interethniques de mai qui ont eu lieu dans cette région du pays. Inculpé et condamné à 5 ans de prison et 5 ans de privatisation de ses droits civiques, Jacques Mangoua dénonce sans cesse un complot politique monté contre sa personne.

Réaction du PDCI!

Le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) du président Henri Konan Bédié avait dénoncé une machination politique montée de toute pièce par le régime du président Ouattara dans l’intention de faire payer au vice-président, Jacques Mangoua, son refus d’adhérer au RHDP-unifié. Lors de son procès, de violents affrontements ont éclaté entre ses partisans et les forces de l’ordre.