Algérie: début du procès en appel de Saïd Bouteflika et coaccusés
Le procès en appel de Saïd Bouteflika et coaccusés s’est ouvert ce dimanche 9 février à la Cour d’appel militaire de Blida au sud d’Alger. Ils sont jugés pour complot contre l’autorité de l’Etat et complot contre l’Autorité de l’Armée.
Environ cinq mois après leurs condamnations de 15 à 20 ans de prison, Saïd Bouteflika, Louisa Hanouna et les généraux Mohamed Lamine Mediene et Athmane Tartag sont rejugés ce dimanche devant la cour d’appel de de Blida. Selon l’AFP, ce procès qui s’est ouvert à huis clos se déroule sous haute surveillance policière. Accusés de complot contre l’autorité de l’Etat et complot contre l’Autorité de l’Armée, le frère du président Abdelaziz Bouteflika et coaccusés dénoncent un dossier quasi vide. Selon leur avocat, si le « public avait eu accès à l’audience, il se serait aperçu (…) que l’affaire ne tient pas la route« .
Les quatre ex-hauts responsables sont accusés de s’être réunis en mars 2019 pour mettre au point un « plan de déstabilisation » du haut commandement de l’armée qui demandait alors publiquement le départ du président Bouteflika pour sortir de la crise née du « Hirak », apparu le 22 février contre la perspective d’un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Des proches de ces derniers se sont rassemblés nombreux auprès de la cour pour réclamer leur libération. Dans cette même affaire, l’ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée, Khaled Nezzar, son fils Lotfi et Farid Benhamdine, gérant de la Société algérienne de pharmacie, sont également jugés par contumace.
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