Le haut conseil des sages du PRD : la formule magique de Houngbédji pour éviter l’éclatement

Les partis politiques au Bénin ont toujours été l’histoire d’une personne ou d’une famille. Si le parti de la Renaissance du Bénin est par exemple confondu avec la famille Soglo, le PRD ne peut être évoqué sans le nom de Houngbédji.

Ainsi, géré comme une entreprise individuelle, les hommes forts qui incarnent les partis politique au Bénin ont du mal à préparer leur succession à moins qu’il s’arrange pour placer leur fils qui devient ainsi l’héritier direct de l’entreprise familiale.

La conséquence de cette gestion, c’est le risque pour le parti de s’éclater lorsque le leader charismatique finit par quitter les choses par la force du destin. Le PRD était bien menacé par ce risque car visiblement, il n’y avait personne de grande carrure pour succéder au président Adrien Houngbédji à la tête du parti du Renouveau Démocratique. Du moins, comme tous les leaders politiques au Bénin, Me Adrien Houngbédji ne s’est jamais préoccupé de préparer son remplaçant.

Surpris par le temps et l’âge avancé, le leader charismatique des « tchoco tchoco » en homme averti a trouvé la formule pour contourner cette erreur de gestion afin d’éviter le déluge après son départ de la tête de l’une des plus importantes formation politique que compte le microcosme politique béninois.

Le haut conseil des sages. C’est la panacée toute trouvée par le président Adrien Houngbédji pour gérer sa succession en conciliant les appétits et en évitant les guerres de leaderships qui ne font que fragiliser à défaut de faire éclater les formations politiques.

Ce haut conseil de sage qui sera certainement constitué de notables, de dignitaires, de tête couronnée et autres personnalités influentes de la ville à trois noms dans laquelle le PRD est comme une religion aura la mission d’user de son autorité morale pour éviter toute crise de succession à la tête du PRD.

En affirmant au cours du 4ème congrès ordinaire du parti qu’il n’a pas « d’héritier » et que tous les militants du PRD sont ses héritiers, Me Adrien Houngbédji vient de faire montre de sa capacité managériale qui confirme tout le bien qui est dit de lui.

Homme de grande valeur, les leaders des tchoco tchoco a su faire du PRD l’une des formations politiques incontournables sans lequel le jeu démocratique ne saurait se jouer valablement. Que vivement le haut conseil des sages entre très rapidement dans sa mission pour que le dernier mandat du président Adrien Houngbédji nous révèle le prochain homme fort du PRD pour qu’il soit coaché pour les échéances électorales de 2021 par le leader charismatique lui-même dont le parcours politique est une mine d’expériences à mettre au service du successeur.