Bénin / Cos-Lépi : Irénée Agossa s’insurge contre la violation de l’injonction de la cour

La clôture de la deuxième session ordinaire de l’assemblée nationale le mardi 23 Janvier dernier sans la désignation des membres du conseil d’orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (cos-lépi) suscite beaucoup d’interrogations et d’indignations dans les rangs de certains acteurs politiques.

Pour le président du parti « les nationalistes« , Josias Irénée Agossa, le Bénin est plongé dans une crise institutionnelle qui n’arrange personne. L’ancien conseiller de la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) et ex Directeur Général de la sonacop s’insurge contre le fait que l’Assemblée Nationale ait choisi délibérément de violer l’injonction de la cour constitutionnelle.

Pour Irénée Agossa, « l’Assemblée Nationale et son président ont volontairement et délibérément violé clairement les injonctions de la cour constitutionnelle, n’ont pas respecté la constitution, n’ont pas respecté les lois qu’ils ont voté eux-mêmes et  pour pouvoir faire en sorte qu’il y ait une cohérence de gestion entre les institutions. »

A en croire Irénée Agossa, ce comportement de la représentation nationale, plus précisément du bloc de la majorité parlementaire et le président de l’Assemblée nationale,  vise à installer dans le pays une crise institutionnelle.

« …Ils ont leur plan et ils se sont eux-mêmes piégés en instaurant le Ravip. Vous comprenez maintenant que nous sommes face à une assemblée nationale qui ne fait que la volonté du chef de l’Etat…C’est clair que la crise institutionnelle est installée dans notre pays. L’assemblée se met dans une position où nous allons tout droit dans le mur. » indique le nationaliste Irénée Agossa.

Selon lui, ce qui se passe aujourd’hui est un plan bien monté car les députés avaient la possibilité de désigner leurs représentants comme l’ont fait remarquer les députés de la minorité parlementaire. Cette minorité a d’ailleurs donné l’exemple en désignant ses représentant au sein du cos-lépi, a précisé le nationaliste.

Pour l’ex directeur général de la société nationale de la commercialisation des produits pétroliers (sonacop), la solution à cette crise entre les institutions et la sauvegarde de notre système démocratique passe par une sanction des parlementaires « godillots »  qui ont perdu de vu le sens de leur mission dans la république.

« La seule manière de s’en sortir chers compatriotes, c’est de les renvoyer tous du parlement en 2019. Le combat est là; de finir avec les députés godillots; faire en sorte qu’on ait désormais des députés qui savent ce que s’est que le rôle d’un député au parlement; » conclut-il.

 

1 commentaire

comments user
Azanhouan

Hahahaha Agossa aussi parle comme si lui-même est sain Il est à l’image des députés dont il parle