Côte d’Ivoire : pour Affi N’Guessan, Sangaré ne veut pas la libération de Gbagbo
Le conflit entre les deux branches du FPI perdure et aucun des deux parties ne semble vouloir lâcher prise pour une réunification éventuelle du parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Les uns et les autres s’accusent mutuellement de ne pas faire des efforts pour s’entendre.
Pascal Affi N’Guessan se dit très ouvert à toute rencontre et tout essai de discussion avec son ancien collaborateur Aboudramane Sangaré. Le président du front populaire ivoirien dit tendre la main à ses « camarades de l’intérieur », parlant du FPI de Sangaré, et aimerait une lutte d’ensemble.
Mais pour lui, Aboudramane Sangaré ne veut pas d’une réconciliation et même serait en train de travailler pour le pouvoir en place. « D’une certaine manière, Aboudramane Sangaré travaille pour le régime », a-t-il déclaré à Jeune Afrique.
Affi explique ses propos à Jeune Afrique en donnant des exemples de tentatives de médiation qui n’ont jamais abouti du fait selon lui, que son ancien camarade ne veut pas d’une réconciliation entre eux. Il continu en expliquant que cette attitude de Sangaré ne permettra pas de rendre fort le parti de Gbagbo et ceci ne permettra « pas au FPI de revenir au pouvoir, d’être suffisamment fort pour faire libérer les prisonniers politiques et influer sur le sort de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ».
« Quant au congrès, nous n’attendrons pas indéfiniment. Nous verrons quelle réponse les frondeurs donneront à Laurent Gbagbo, mais nous en organiserons un en 2018 ».
Relatif à la demande de Laurent Gbagbo de « ramener la paix à la maison », Affi, dans l’interview accordée à Jeune Afrique, a déclaré que seul le camp Sangaré « traîne les pieds » et qu’en ce qui le concerne lui et ses militants, ils ont entendu le message de Gbagbo. Il a cependant, annoncé la tenue d’une assemblée générale du FPI cette année.
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