Salimane Karimou : « ce n’est pas la première fois qu’il y aura année blanche » au Bénin

Dans le cadre des rencontres avec les syndicats de base initiées par le gouvernement, le ministre de l’enseignement maternel et primaire a rencontré, dans l’après-midi de ce lundi 19 mars, le Bureau Exécutif National du Front des syndicats de la maternelle et du primaire.

Cette rencontre élargie à d’autres Secrétaires Généraux, signataires de la motion de grève, a permis au ministre et sa délégation d’entretenir les représentants des enseignants sur les efforts du gouvernement pour la satisfaction de leurs revendications.

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Après la présentation de la délégation ministérielle, les enseignants ont, à leur tour, manifesté leur insatisfaction. Ils ont fustigé les déclarations du ministre qui n’a pas apporté, selon eux, de nouvelles solutions que ce qu’ils savent déjà. Le Front a donc conclu que le gouvernement fait du surplace et ne veut pas céder.

Le ministre a repris la parole pour montrer sa désolation face à la ténacité des enseignants qui sont résolument campés dans leur position.

Vue la menace d’une année blanche qui plane sur l’école béninoise à cause de cette situation, le ministre semble avoir déjà déposé les armes et accepté la chose sportivement. Selon le compte rendu fait par le site 24haubénin.info, le ministre aurait affirmé que « Ce n’est pas la première fois qu’il y aura année blanche ». Pour Salimane Karimou, si l’année est blanchie cela ne sera pas un fait extraordinaire qui va ébranler le gouvernement en place. Il donne l’exemple d’une situation similaire survenue en 1989 et qui n’avait pas empêché le retour au pouvoir du Général Mathieu Kérékou en 1996. Plus loin, le ministre affirme ne pas être accroché à son poste et qu’en cas d’année blanche, chacun pourra ramasser ses clics et clacs.

10 comments

Azanhouan 20 mars 2018 à 18 h 07 min 18 h 07 min

S’il y a année blanche les enseignants vont manquer de salaires et la lutte continue pour des victoires encore plus grandes pour le gouvernement de Talon car il faut raffermir l’autorité de l’Etat au Bénin

kpatakli 20 mars 2018 à 18 h 41 min 18 h 41 min

donc selon toi une année blanche est une victoire pour le gouvernement?

Florian Danton 20 mars 2018 à 21 h 24 min 21 h 24 min

Bravo s’il y a une année blanche car seuls les enseignants manqueront de salaire mais quant aux membres du gouvernement ils seront toujours en possession de leur salaire

monsia Denis 20 mars 2018 à 22 h 43 min 22 h 43 min

pour moi rien que la paix et surtout le gouvernement qu,ils satisfaires les enseignants pour qu,ils n,auras pas l,année blanche Du courage les deux parties pour un terrain d,attente

Jacques 20 mars 2018 à 23 h 40 min 23 h 40 min

C’est dommage pour mon pays. Un gouvernement qui prend en otage son propre peuple. Pendant qu’il vide le pays le pays de ses maigres ressources, contraint les travailleurs à la misaire, et le peuple à » serrer les ceintures « .C’est triste pour le Bénin
.

Newton AGBASSOU 21 mars 2018 à 3 h 12 min 3 h 12 min

C’est triste pour notre pays le Bénin. Ça faire pleurer, trouvez à régler afin de sauver l’année.

Taofic 21 mars 2018 à 6 h 36 min 6 h 36 min

Avec cette déclaration du ministre cela veut dire qu il est de la situation. A t il ses enfants inscrits au bénin?.

D. Alfred 21 mars 2018 à 8 h 19 min 8 h 19 min

Les beninois ont fait la plus grave erreur en mettant ceux là à la tête de notre pays. Les conséquences seront énormes. On ne peut rien.

Jhon 21 mars 2018 à 10 h 36 min 10 h 36 min

Le gouvernement reste campé sur sa position et pourquoi juger les enseiyqui sont dans leurs droits? Tu n’a même pas honte

Sourou 21 mars 2018 à 15 h 33 min 15 h 33 min

A vrai dire ,je ne sais pas dans quel pays sommes nous. Sur la base de corruption dans tous les secteurs de l’état où les gens etaient tellement habitués , on prend comme prétexte la defalcation. Je serais à la place du gouvernement,que je les laisse continuer dès qu’ils seront fatigués,ils vont reprendre le chemin de l’école. C’est vraiment dommage pour notre pays où les gens ne veulent pas travailler et veulent prendre le salaire à la fin du mois. Cher président,je suis d’accord pour votre position,s’ils ne veulent pas travailler,ils n’ont qu’à dormir chez eux,malheureux pour nos enfants,mais un jour ils comprendront. Forza mon président,vous êtes le médicament qui manque pour notre cher pays.