Bénin - Supposée bastonnade du député Atao Hinnouho : le Directeur de la police républicaine se prononce

Le député Atao Hinnouho s’est rendu au tribunal de Cotonou ce vendredi 27 avril 2018 pour être écouté par le juge d’instructions et le juge des libertés. Dans la foulée, il aurait été bastonné dans les couloirs du tribunal par des officiers de police. Une information donnée par l’un de ses avocats et confirmée par l’intéressé lui même.

Dans la matinée de ce lundi 30 avril 2018, le Directeur Général de la police républicaine est intervenue sur Radio Tokpa pour se prononcer sur le sujet sans pour autant aller dans le fond. Pour Nazaire Hounnonkpè, cette histoire semble vraiment floue et nécessite que l’on porte des gangs avant d’en parler. « Même si les fonctionnaires de la police républicaine sont devenus fous, ce n’est pas au palais de la justice il faut bastonner. Je me garde d’aller au delà de ces détails. », a-t-il affirmé.

Pour lui, l’heure n’est pas encore aux clarifications. « Le moment venu nous allons faire valoir nos moyens. », a-t-il ajouté. Par ailleurs, il a déploré le traitement fait du sujet. A l’en croire, ses éléments ont été jetés en pâture sans bénéfice de doute. Nazaire Hounnonkpè a rassuré de ce que des efforts sont faits pour que les forces de l’ordre fassent beaucoup plus preuve de professionnalisme dans leurs actions.

7 comments

Agnidé 30 avril 2018 à 16 h 22 min 16 h 22 min

Merci pour la clarification c’est un jeu lui et ses avocats pour déjouer la justice à cause de son humilité parlementaire pourquoi il avait fui c’est pour aller préparer comment ils vont planifier leur jeu tout ça c’est fini c’est clair tout le peuple voir bien que c’est un jeu il va être jugé comme les autres osi j’ai confiance à la justice de mon pays et au gouvernement la politique politicienne c’est fini et nous peuple ont doivent éradiquer sa pour notre développement merci

Jean 30 avril 2018 à 21 h 36 min 21 h 36 min

Pourquoi l’autre avait fui? Le béninois est quand même très bizarre!

Gbelok 30 avril 2018 à 19 h 35 min 19 h 35 min

Monsieur le Directeur Général, « sans bénéficie du doute » dites-vous ? Je rêve ou quoi? Le gouvernement que vous servez connaît-il ce vocable, lui qui s’est érigé « juge » et « bourreau » tous les mercredis en conseil des ministres depuis le 14 avril 2016 à ce jour.

Lamidos doslami 30 avril 2018 à 22 h 28 min 22 h 28 min

Au Benin sous la rupture on a l impression que les gens portent des titres sans le meriter.Ce directeur de la police a toujours l’habitude de contourner la réalité quand il doit se prononcer sur des sujets d intérêt national.Face au dossier de la maltraitance des beninois au togo c est le contre pied des dits du ministre togolais qu’il nous a servi,pourquoi ne pas dire la vérité et sortir libre de conscience .?Sur ce dossier il pouvait dire carrement que ce n’était pas des agents de la police que de les dédommager .Si ceux qui ont bastonné atao étaient fous ,que dira t-on de ceux qui ont tiré sur la population au marché de Dantokpa?

Centaure 1 mai 2018 à 10 h 06 min 10 h 06 min

Je souhaite qu’on choisisse un autre nom pour le délit de l’honorable ATAO car parler de »faux médicaments »c’est pas trop juste

la rupture 1 mai 2018 à 11 h 53 min 11 h 53 min

La police doit laver son honneur dans cette affaire. On doit savoir qui dit la vérité entre les deux parties. Pour cela, Atao ne doit pas sortir de là ou il est avant que la vérité n’éclate puisqu’il continue de faire des déclarations intempestives sur les différentes chaines de radio en disant qu’il a été molesté, bastonné etc. Je me demande s’il comprend le sens des mots. S’il a été vraiment molesté par la police, est ce qu’il peut avoir encore la bouche pour parler?

M Luc 1 mai 2018 à 16 h 53 min 16 h 53 min

Pour savoir lequel des deux qui ment ou qui dit la vérité interrogeons les caméras de surveillance car chaque tribunal est doté de plusieurs caméras de surveillance , à moins qu’il y ait coupure d’électricité ce jour.