Bénin: rois et tête couronnée bientôt dépossédés de leur véhicule à plaque non réglementaire

 

Bientôt des contrôles inopinés seront organisés par l’agence nationale des transports terrestres (anatt) dans les différents axes routiers des villes et campagnes. L’objectif de cette campagne est de retirer de la circulation les véhicules d’immatriculation fantaisistes, oeuvre de certains rois ou têtes couronnées. C’est du moins l’annonce faite par le directeur général de l’anatt invité le dimanche 03 Juin 2018 dans l’émission « Zone Franche » de canal 3 Bénin.

Cette décision de l’Agence nationale des transports terrestres (Anatt) vise à mettre de l’ordre dans la pagaille qui s’observe sur les axes routiers en dépit de  l’arrêté interministériel n°019/MTPt/MISD/MDN/DC/SG/CTTT/DGTT/SER du 20 mars 2006 portant interdiction en République du Bénin de l’usage d’autres plaques en lieu et place des plaques d’immatriculation réglementaires.

« La fixation d’une autre plaque portant des mentions spéciales sur les véhicules automobiles de certains dignitaires, rois ou autres personnalités doit faire l’objet d’une autorisation délivrée par le ministère chargé des Transports ».

Cet arrêté interministériel a été appuyé par le communiqué N°0036/Mit/Misp/Dc/Sgm/Anatt/Sa en date du 8 janvier 2018, signée des ministres des Infrastructures et des Transports et celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Dans ce communiqué, les autorités ministérielles sectorielles ont rappelé aux rois et aux têtes couronnées qui continuent d’utiliser des plaques non réglementaires à se mettre en règle.

Mais nonobstant ses rappels à l’ordre, il est loisible de constater encore en circulation des véhicules à plaques  pittoresques.

Pour faire cesser le désordre, le directeur général de l’Anatt annonce des contrôles inopinés suivis de sanctions  sur les axes routiers.

Selon le directeur général de l’anatt, les sanctions qu’encourent ces rois, ou têtes couronnées qui continuent à violer les dispositions réglementaires en la matières vont du retrait de permis en passant par l’immobilisation du véhicule sans oublier le payement d’amende dont le directeur affirme vouloir taire pour le moment le montant.