Nicolas Sarkozy: son ex-ministre Rachida Dati brise le silence sur son mariage forcé

L’ancienne Garde des Sceaux française, Rachida Dati, a évoqué son mariage « forcé » avec un Algérien, alors qu’elle avait 25 ans.

Reçue sur l’émission « Il n’y a pas qu’une vie dans la vie » sur Europe 1, Rachida Dati est revenue sur l’épisode douloureux de son mariage « forcé ».  Quand elle n’avait que 25 ans, en 1992, Rachida Dati s’est unie avec « un Algérien »? trois semaines après leur rencontre. A l’en croire, elle avait voulu annuler ce mariage? un jour après la cérémonie. Il ressort de ses révélations que ses parents ne lui ont jamais imposé de compagnon, elle s’était sentie obligée de se conformer à la tradition : « Mes sœurs se sont toutes mariées jeunes, conditionnées par le fait que c’est bien de se marier et de faire des enfants. »

« Effacer cette page »

« Sous Lexomil », c’est à l’hôtel de ville que Rachida Dati a immédiatement rejeté ce mariage. Pour elle, le divorce ne suffirait pas, il fallait une annulation : « Je voulais effacer cette page, y compris sur mon acte de naissance ». Mais le mari en question n’avait aucune envie de rompre leur contrat de mariage, selon Gala. Pour se libérer, l’actuelle candidate à la mairie de Paris est allée voir le procureur de la République : « Pour lui, mon consentement était éclairé, j’étais lucide, je ne vivais pas chez mes parents, j’étais libre, autonome, donc au sens juridique, il n’y avait pas de pression… Mais c’était plus insidieux. ».

C’est alors qu’elle décida de s’en fuir. « J’ai quitté la France. Jacques Attali m’a accueillie à la Banque européenne à Londres. » Elle précise: « Même Nicolas Sarkozy ne savait rien de tout ça. » A en croire ses révélations, elle est allée jusqu’à solliciter l’aide de sommités influentes : « Les trois personnes qui m’ont libérée sont Simone Veil, Albin Chalandon et Pierre de Bousquet. Ce n’était pas de l’audace, c’était de l’instinct de survie ».

Par la suite, le parquet a accepté de se saisir à nouveau de l’affaire. « Ils ont compris qu’il y avait un vide politique », c’est comme ça qu’après, avec Nicolas Sarkozy, on a changé la loi. » « Parce que ce n’est pas forcément les parents », a-t-elle précisé. Pour elle, parfois, ce sont les jeunes femmes elles-mêmes qui s’auto-mettent dans cette situation pour ne pas poser de problème à qui que ce soit.

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Koné

Bonjour Rachida, j’ai toujours compris que vous etes amère, maintenant que j’ai la raison devant moi, je ne peux que vous apporter mon soutien. Je profite pour vous rappeler que les choix des uns et des autres doivent être respectés, et les conséquences assumées. Zozoter ou imiter n’est toujours pas sans conséquence ! Dans votre cas particulier, c’est la personne choisie qui pose problème et non le choix d’imiter vos soeur.
Je vous suggère de continuer à accepter vos repères, car vous avez reçu une bonne éducation me semble t’il.