Crise au Togo : les choses se précisent, le dialogue n’est plus qu’une question de jours

Dans le cadre du dialogue prévu entre les partis en conflit au Togo, une délégation envoyée par Nana Akufo Ado du Ghana séjourne depuis dimanche dans le pays. Une délégation dirigée par Albert Kan-Dapaah, ministre ghanéen de la sécurité qui se chargera de baliser le terrain pour un dialogue dans de bonnes dispositions.

Il s’agit pour cette délégation ghanéenne, de former une commission technique pour le dialogue ; une commission que constitueront des représentants des deux partis en conflit à savoir des représentants du gouvernement de Faure Gnassingbé et ceux de la coalition des partis de l’opposition.

Cette commission veillera à l’étude et à la satisfaction dans la mesure du possible de certaines revendications préalables de l’opposition qui sont entre autres, la libération des détenus politiques dont les deux imams arrêtés, la levée des sièges sur les villes de Mango, Sokodé et Bafilo, la levée des poursuites judiciaires contre les acteurs politiques dans le cadre des incendies des marchés du Togo.

Le chef de la délégation ghanéenne Albert Kan-Dapaah a affirmé que vu l’avancée des choses, les togolais pourraient assister à l’ouverture du dialogue avant le 10 décembre.

Depuis quelques semaines le Ghana est de plus en plus présent dans la médiation pour la résolution de la crise inter-togolaise ; il multiplie les rencontres de personnalités des deux bords pour les entendre. Il y a quelques jours il avait reçu dans son palais, le président Faure Gnassingbé qui avait quitté une visite de travail à Abidjan.