C1/Real – PSG : Paris s’incline devant la force tactique de Zidane

Mené à la demi-heure de jeu par un PSG bien en jambes, le Real Madrid a su inverser la tendance dans ce choc des huitièmes de finale de la Ligue des champions (3-1).

D’abord par Ronaldo juste avant la mi-temps sur un penalty, puis en fin de match par le même Ronaldo et Marcelo. Le Real Madrid prend une belle option pour la qualification.

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A Santiago-Bernabeu, Adrien Rabiot croyait avoir fait le plus dur en ouvrant le score sur une erreur défensive madrilène (33′). Mais CR7 lui a vite répondu sur penalty (45′), puis a libéré les siens avec réussite en fin de rencontre (83′), inscrivant ses 115e et 116e buts en C1, dont 101 (record avec un seul club) pour le Real dans la compétition.

A quelques minutes de la fin du match, le technicien madrilène a procédé a des changements risqués mais plutôt opportuns en faisant entrer dans le jeu deux de ses armes secrets Lucas Vasquez et Marcos Asensio qui ont explosé le navire parisien avec une pression telle que l’adversaire n’a rien vu venir.

Les joueurs d’Unaï Emery se sont écroulés alors qu’ils avaient le match en main, encaissant même un troisième but par Marcelo (86′). Ils devront marquer au moins deux fois au retour à Paris.

Emery s’est planté, Zidane a assuré

Unai Emery n’a plus qu’un match pour sauver sa tête. En fin de contrat au mois de juin, l’entraîneur du PSG sait qu’il doit atteindre le dernier carré de la Ligue des champions pour rester au club.

Mercredi soir, dans un Santiago-Bernabeu bouillant, il s’est autant brûlé que dans le four du Camp Nou la saison dernière. Ce duel équilibré a été mieux géré par Zidane que par Emery selon le quotidien espagnol La Razon.

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Jouer sans Casemiro quand l’équipe avait le moins le ballon était risqué. Il a ainsi fait passer un message à son équipe : jouons plus haut, soyons courageux. Cela a été providentiel. Et décisif pour que le Real aille à Paris avec le vent en poupe.

Asensio et Lucas ont fait le job en accélérant sur les côtés et faisant reculer les parisiens. Même Neymar n’arrivait plus à faire ses percés sur le côté car le jeune Vasquez, lui aussi très rapide et actif, l’empêchait d’évoluer.

L’autre prodige du réal Marco Asensio lui, faisait donnait du fil à retordre à ses vis-à-vis sur l’autre côté du terrain ; c’est d’ailleurs par là que sont venus les deux derniers buts du réal en l’espace de trois minutes de jeu.

En face, Emery a sorti Cavani pour bétonner. Il s’est trompé car cela a cassé son système de jeu. Quel choix bizarre que de sortir Cavani pour mettre un latéral. Emery a fait du Emery… selon un quotidien espagnol. Pourquoi n’a-t-il pas fait jouer Draxler plus tôt ? il a peut-être pensé à une stratégie en arrivant à Bernabeu mais les événements lui ont fait perdre la concentration et il a mal analyser le match ou il est simplement venu en conquérant trop sûr de lui.

Neymar et Adrien Rabiot, étincelants

Cependant, deux parisiens ont sorti le grand jeu et ont fait l’unanimité dans les commentaires: Neymar et Adrien Rabiot. Le Brésilien a volé à Bernabeu comme seul peut le faire Messi. Il était inarrêtable. C’est un joueur de dessins animés. Une merveille. C’est un emmerdeur professionnel, un casse-tête, selon les médias espagnols.

Le milieu français n’est pas en reste. Derrière les tridents de luxe, ce fût un match pour des jeunes de l’ombre mais très bien préparés comme Adrien Rabiot. Un joueur titulaire au sein d’un PSG qui roule pourtant sur l’or. Jouant entre les lignes, il a mis en évidence les failles défensives du Real.