Perte du financement de la BID par le Bénin: Le gouvernement clarifie et situe les responsabilités

Il y a quelques jours la Banque Islamique de Développement (Bid) a mis une croix sur le dossier du Bénin pour un accord de financement de deux projets.

Il s’agit de la construction et équipement d’infrastructures dans les universités nationales du Bénin et le projet Mudaraba du Programme intégré d’appui à la microfinance (Piamf-II).

Sur le deuxième projet, le gouvernement a apporté des clarifications pour situer les responsabilités dans la perte de ce financement.

[su_heading]Mal Gouvernance: le Bénin perd 114,76 milliards de financement de la BID[/su_heading]

Selon le relevé du conseil des ministres du 07 février 2018, « Il est apparu que des manœuvres de substitution de pages ont eu lieu sur le document validé et signé par les autorités béninoises. Ainsi, lors de la transmission des protocoles, des agents de la Caisse Autonome d’Amortissement (CAA) y ont introduit des dispositions portant sur le paiement d’intérêts intercalaires et moratoires en plus des charges administratives.

Ces intérêts frauduleusement insérés dans les documents, donnent lieu à des primes aux agents concernés, sur la base de l’arrêté n° 1684/MFE/DC/CAA/SP du 31 décembre 2004 relatif à la répartition des pénalités recouvrées par la Caisse, au titre des prêts rétrocédés ». Une situation que les responsables de l’institution financière n’ont pas toléré. S’en est donc suivie l’annulation du financement au grand désarroi des milliers de gens qui attendent d’en bénéficier pour leurs activités génératrices de revenues.

[su_heading]Bénin: le DG de la Caisse Autonome d’Amortissement limogé[/su_heading]

Pointés du doigt comme les seuls responsables de cette situation, certains agents de la CAA avec à leur tête le Directeur ont été démis de leurs fonctions avec à la clé des procédures disciplinaires appropriées, sans préjudice des poursuites judiciaires.

Il faut signaler que le conseil des ministres a instruit les ministres concernés pour introduire de nouveau la requête de financement du Programme intégré d’appui à la microfinance auprès de la Bid.

7 comments

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Assogba

La c’est très très grave. Quand on va centraliser tout maintenant les gens vont crier

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Benedict

Ces agents meritent un licencement purement et simplement

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Azanhouan

En plus du licenciement ces agents faussaires doivent etre présentés au Procureur pour faux et usage de faux abus de confiance falsification de documents et que sais-je encore?

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Ernest Allossohoun

c’est vraiment inadmissible tout ça, je prie une clarification de la part du gouvernement dans cet sujet, C’est licenciement ne peuvent dénouer vraiment la vraie source du problème, certe le DG en n’est payé le prix pour peut être son poste du leader, mais reste à savoir qui réellement est où sont à la base de cette mascarade, je tien vivement au pauvres victimes qu’est la basse couche, Ernest Allossohoun

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Bigsylvano

On aura tout sous ce régime. Régime de chance et de malchance. Que sais je ???

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Akowanou

Il n’y que des moutons pour rejeter la responsabilité d’une telle faute que sur les agents de la CAA.
Je premier responsable de cette situation est talon et son gouvernement. Car pour un financement aussi important les gouvernants ne vont pas dormir et dire , les agents feront toutes en temps et en heure.
Pour s’en convaincre , cela n’aurait pu se passer dans aucune des sociétés dont il est propriétaire.