Education : le sort de l’école béninoise scellé ce mardi

Les secrétaires généraux et membres du gouvernement se feront face ce mardi pour décider du sort de l’école béninoise. L’ultime rencontre d’espoir qui pourrait siffler la fin de la crise sociale qui secoue le pays depuis quelques semaines.

Pour la ministre du travail et de la fonction publique, Mathys Adidjatou, « il faut maintenant que les responsables des centrales et confédérations baissent la garde afin de sauver l’année scolaire en cours ». Même doléance du côté de la fondation Malèhossou qui invite les deux parties à des concessions pouvant permettre aux apprenants de finir en beauté l’année scolaire entamée.

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Mais du côté des travailleurs grévistes, la balle semble se loger dans le camp du gouvernement qui dispose de toutes les cartes pour mettre un terme à cette fronde sociale qu’il aurait lui-même occasionnée. « Le fait que le gouvernement se soit ravisé en fin de semaine écoulée n’est pas systématiquement la fin de la crise puisqu’il s’agit juste des paroles. La bonne volonté et l’engagement de ce régime seront constatés au cours des négociations de ce mardi 13 mars 2018 », ont signalé les responsables syndicaux.

Mais dans le rang de ces organisations syndicales, des voix semblent déjà se diviser sur la question de la rétrocession ou non des fonds défalqués sur salaire pour fait de grève. Pour certains, cette question devrait être la condition sine qua non de toute négociation alors que pour d’autres, il faut conditionner cette rétrocession à la prolongation ou au réajustement du calendrier scolaire.

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A quoi peut-on donc s’attendre dans la journée de ce mardi 13 mars? Difficile de pronostiquer puisque tout pourrait se passer et tout pourrait également basculer en une fraction de seconde. Dans le même temps, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) de Kassa Mampo annonce vouloir boycotter la rencontre alors que l’avenir de l’école béninoise et celui de la nation en dépend.