Jean-Baptiste Elias : « aucun gouvernement responsable ne peut tolérer les faux médicaments »

Monsieur « Corruption » comme beaucoup de citoyens se plaisent à l’appeler était ce weekend sur un média de la place par rapport aux dossiers de corruption. Le gré à gré dont serait champion l’actuel régime et le dossier des faux médicaments ont été quelques uns des sujets abordés par le président du FONAC.

Interrogé sur le manque d’activité de son organisation, Monsieur Jean-Baptiste Élias, puisque c’est de lui qu’il s’agit, affirme qu’il est toujours en attente des dossiers de corruption et qu’il n’a été saisi par personne avec éléments prouvant qu’il y a corruption ou passation de marchés publics en violation de la procédure en la matière.

Abordant la question des faux médicaments qui est à l’origine de la mise sous mandats de dépôts de certains grossistes répartiteurs (actuellement condamnés à 4 ans de prison – ndlr), Monsieur Jean – Baptiste Élias n’est pas allé de main morte pour affirmer que la lutte que mène le gouvernement  est une lutte à encourager.

Contrairement à ce qui est véhiculé par certains acteurs politiques, le président du front des organisations nationales de lutte contre la corruption (fonac) est formel sur le fait que la lutte du gouvernement Talon contre les faux médicaments n’est pas « politique ».

Pour Jean-Baptiste Élias, il faut simplement se référer aux cas de maladies et de décès dus à la vente des faux médicaments pour apprécier la pertinence de la lutte qui est menée dans ce domaine.

« aucun gouvernement responsable et sérieux ne peut tolérer que les faux médicaments continuent par circuler dans son pays. Ne croyez pas que la lutte contre les faux médicaments est une affaire du Bénin. Ce n’est pas une affaire politique« ; a martelé le président du fonac.

A l’en croire, cette lutte déclenchée par le président Patrice Talon se mène également dans d’autres pays de la sous région comme le Togo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal. C’est donc d’un enjeu social perçu par beaucoup de chefs d’Etat. Il souhaite que le processus de ratification de la convention « MEDICRIME » contre le trafic de faux médicaments aboutisse rapidement avant d’inviter les populations à jouer leur partition en étant vigilant dans l’achat des médicaments.