RDC : « Il n’y aura pas d’élection en RDC sans le retour de Moïse Katumbi »

En RDC, la date de la présidentielle se rapproche à grand pas et les différentes parties de l’échiquier politique du pays s’activent pour la bonne tenue de ces consultations qui s’avèrent être cruciales pour cet Etat du centre de l’Afrique. Toutefois, certaines personnalités politiques dont l’opposant Moïse Katumbi, risquent de ne pas y prendre part, ce qui, pour leurs partisans, n’augure pas de la tenue de l’élection.

« Le pouvoir s’acharne contre Moïse Katambi. Chaque jour, il y a une instruction judiciaire contre lui et dans ces conditions, comment parler de décrispation du climat politique au Congo », fait observer Gabriel Kyungu wa Kumwanza.

Le coordonnateur de la plateforme Ensemble de Moise Katumbi dans la province du Haut Katanga estime qu’il faut que le pouvoir en place respecte les Accords de la Saint-Sylvestre dans son intégralité. Pour lui, il ne peut pas y avoir des élections avec des opposants en exil ou emprisonnés. Kyungu wa Kumwanza, qui fait aussi souvent l’objet des bouclages à son domicile dans l’ex-province du Katanga dit qu’il « ne se laissera pas intimider par des apprentis politiques qui partiront un de ces jours du pouvoir ».

Pour lui, tout ce que le président de la Commission électorale nationale indépendante du Congo fait, « c’est pour maintenir le régime en place au pouvoir ». Par la même occasion, il fustige le fait que le président de la Ceni s’obstine à imposer la machine à voter dans un pays comme le Congo.

« Certains pays développés n’ont pas adopté la machine à voter alors qu’ils ont tout ce qu’il faut. Et la RDC qui a des coupures de courant, un pays sous-développés qui manque des infrastructures nécessaires voudrait adopter la machine à voter. Nous n’en voulons pas », soutient le président de l’Unafec.

Pour lui, le président de la Ceni a des comptes à rendre à la population congolaise dans l’organisation des élections RDC qui sont prévues pour le 23 décembre prochain.