Robert Dossou: «si vous n’êtes pas capable de supporter l’outrage, n’assumez aucune fonction publique»

L’Association Béninoise du Droit Constitutionnel (ABDC) a organisé, ce samedi 2 juin 2018, un colloque international sur les 25 ans de la pratique constitutionnelle au Bénin. Une rencontre de haut niveau qui a réuni d’éminents experts aussi bien du Bénin que d’autres pays étrangers. A cette occasion, l’ancien Président de la Cour constitutionnelle a exhorté les acteurs politiques béninois à la tolérance pour le renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit au Bénin.

«Personne n’oblige personne à assumer une charge», a lancé Me Robert Dossou. Selon lui, toute personne qui accepte d’assumer une fonction publique ne doit pas refuser les critiques, les injures de la part des autres.

«Pas plus tard qu’il y a deux semaines, il y a un député qui nous avait insulté à la Cour et toutes formations réunies. On s’est retrouvé à une manifestation privée et il me dit Grand frère, je t’ai insulté. Mais ce qui me fait plaisir chez toi, tu ne m’en as pas voulu. C’est ça. Il joue son rôle et je joue le mien. On n’a pas à s’en vouloir pour ça. On peut se faire des reproches. Vous êtes exposé si vous assumez une charge», a-t-il indiqué.

«On m’a traité de tous les noms dans ce pays lorsque j’ouvrais la conférence nationale, qu’est-ce que j’ai dit à quelqu’un ?», s’est-il interrogé. Pour Me Robert Dossou, les décideurs politiques doivent cultiver la tolérance et accepter la différence pour la préservation de la paix au Bénin. «Si vous n’êtes pas capable de supporter l’outrage, n’assumez aucune fonction publique. Sinon, ce n’est pas la démocratie, c’est la dictature», a-t-il insisté.

9 comments

Tonagnon 3 juin 2018 à 0 h 08 min 0 h 08 min

Il raconte quoi ce dealer? On a vu dames Pognon et Houinsou inspirer du respect quand elles occupaient les mêmes fonctions que Dossou et personne ne les insultait

Bagri 3 juin 2018 à 7 h 10 min 7 h 10 min

Que raconte vraiment ce monsieur? L’outrage est punie par la Loi et donc monsieur Dossou nous développe comme théorie on devrait accepter que des journalistes payés avec l’argent volé doivent pouvoir insulter sans réactions ! Oui aujourd’hui parce sue c’est Talon? Monsieur Dossou nous n’avons pourtant pas oublié ce qui s’est passé sous ton mentor avec ces journalistes!

Ken 3 juin 2018 à 7 h 39 min 7 h 39 min

Ce Mr doit avoir un problème. Parce que c’est Talon tout doit être permis. Des guignols qui se font appeler journalistes ou syndicalistes téléguidés d’où vous savez peuvent se permettre de dire des saletés sur le président sans être inquiété. Mr Dossou tout le Bénin vous connaît. Enlevez votre masque. Nous avons de la mémoire avocat des causes perdues

Alain 3 juin 2018 à 11 h 50 min 11 h 50 min

ton niveau intellectuel ne peu comprendre ce qu’il dit. Car il a déjà répondu à votre préoccupation.
mes excuses si peut être je vous ai blessé c’est par erreur

andree jaen fumey 3 juin 2018 à 19 h 18 min 19 h 18 min

biens dir alain!!

ADAMON 3 juin 2018 à 20 h 58 min 20 h 58 min

Maître Robert Dossou dans ce Bénin son nom est à respecter ,vous qui raconte je ne sais quoi sur ce maître en 1990 vous les envoyer du président TALON vous étiez ou .

Tonagnon 3 juin 2018 à 21 h 54 min 21 h 54 min

Nous étions là en 1990 et bien témoins de l »opportuniste de Dossou Robert et de Rene Ahouansou. Vocalement critique à l’égard du prpb, Dossou fut nomme ministre du plan. Chargé de préparer la conférence nationale, il fut trahi par ses comportements à PLM Aledjo. Cest ainsi que beaucoup avaient compris qu’ils faisait la grande gueule pour évincer les gado, malam, oguma et consorts pour se positionner dans la continuité du régime Kerekou. Hélas, c’est sans compter sur la vigilance des autres. C’est ainsi que le visage de dealer de Dossou, y compris à l’occasion de KO de 2011, fut découvert pour la première fois.

SEGLA T. Jacques 4 juin 2018 à 5 h 48 min 5 h 48 min

C’est justement parce que celui qui assure une charge publique est exposé à des outrages fréquents que la loi a prévu des sanctions contre tout excès. Alors, dire que »si l’on n’est pas prêt à supporter tous les outrages, il ne faut accepter aucune charge publique »ne paraît pas fondé. Il y a un seuil du tolérable qu’on ne devrait pas franchir, même quand on se fait champion des outrages faits aux autres.