Bénin – révision de la constitution: Modeste Kérékou lance un défi à la minorité

Invité le Dimanche 15 Juillet 2018 sur l’émission « Zone Franche » de la chaîne de télévision privée Canal 3 Bénin, le ministre  des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’emploi dans le deuxième gouvernement du Président Patrice Talon, n’a pas caché sa colère suite au vote émis par 19 députés du bloc de la minorité parlementaire lors du débat général sur la proposition de loi portant amendement de la constitution.

Selon le ministre Modeste Kérékou, le « non » émis par ces 19 députés ne se justifient pas. Pour lui, ces députés sont manipulés par l’ancien chef d’Etat, le président Thomas Boni Yayi et ne disposent d’aucun argument sérieux pouvant les autoriser à voter contre les 04 points inscrits dans la proposition de révision initiée et introduite par 08 députés proches du pouvoir Talon.

Modeste Kérékou lance alors un défi aux députés du bloc de la minorité parlementaire. Il les invite à un débat contradictoire sur les 04 points inscrits dans le projet d’amendement de la constitution.

« Je suis prêt à tout moment pour un débat contradictoire avec n’importe quel membre du bloc de la minorité parlement sur les 04 points. Je vais démontrer de façon scientifique avec des arguments à l’appui que ces 04 points étaient nécessaires pour le développement du pays » a -t-il affirmé, indiquant que le renvoi de la loi portant révision de la constitution devant le peuple est quand même une avancée, une victoire, car aucune procédure de révision n’a jamais pu atteindre ce niveau.

Pour ce qui est de la consultation populaire, Modeste Kérékou estime que la mouvance présidentielle est sereine, car le peuple connait désormais les ennemis de son développement. Pour lui, il n’ y a pas de doute que le « Oui » l’emporte sur le « Non ».

8 comments

comments user
Adamon

Et toi là tu fais la honte au Bénin, nous vous attendons sur le terrain pour vous humiliez

comments user
Mathieu AGBANGLA

Non non Monsieur le ministre KÉRÉKOU, la Constitution béninoise n’empêche pas le développement de notre pays et détrompez-vous, pour ce vote référendaire, il est sans doute que le  »NON » l’emporte sur le  »OUI »

comments user
THOMAS

IL FAIT PARTIE DE CEUX QUI FONT LA HONTE DE LA JEUNESSE BENINOISE ! DE QUOI PARLE – T-IL ? ON LES ATTEND SUR LE TERRAIN.

comments user
Mathieu AGBANGLA

Non non Monsieur le ministre KÉRÉKOU, la Constitution béninoise n’empêche pas le développement de notre pays et détrompez-vous, pour ce vote référendaire, il est sans doute que le  »NON » l’emporte sur le  »OUI »

comments user
Dos

Qui est ce que celui là a comme arguments pour démontrer quoi? Si ce n est pas qui il faut combler un ministère que personne ne veut diriger à cause de talon ,où lui peut trouver place de ministre?Pouah!

    comments user
    Momo

    il a été ministre aussi au temps de yayi donc votre argument ne tient pas debout. Mieux, les bonnes manières vous recommandent d’opiner sur le sujet dont il est question et non sur la personne de Mr Kerekou. Selon vous pour être Ministre il y a t-il une condition ? Arrêtez donc de parler aux gens ci petits soient-ils de cette façon là car cela frise un manque d’éducation. Pour ce qui concerne le référendum, vous ne pouvez pas parler au nom du peuple puisque vous ne représentez que votre seule voix.Et si le OUI l’emportait ce qui est évident vous ferez quoi ?

comments user
Gustov

Voilà des gens qui ont tout le temps rusé avec les principes démocratiques. Par ce amendement, ils veulent encore piégé le peuple. Le député Djènontin a déjà relevé les innombrables pièges contenus dans les 4 points proposés. Maintenant qu’ils ont été mis à nu, ils tentent par tous les moyens de justifier l’injustifiable. Notre loi fondamentale, dans son état actuel, n’empêche en rien le développement de notre pays. Il faut que certains policitiens avides de pourvoir cessent de mentir au peuple. Rien ne presse et je crois que le NON va l’emporter sur le oui.

comments user
N’gbedjagni Émile

Un ministre qui fait honte à notre pays. Il verra comment le « non » va les surprendre.