Bénin: le nouveau code électoral est une privatisation de la démocratie, selon Gerddes-Afrique

Des voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer le nouveau code électoral en gestation à l’Assemblée nationale. Suite aux réactions de certains acteurs politiques, notamment de l’opposition, le Gerddes-Afrique s’est prononcé sur le projet de code électoral en étude au parlement.

A travers un communiqué rendu public ce Jeudi 9 Août 2018,  le Gerddes-Afrique s’indigne contre ce projet de code électoral qui selon lui viole la constitution de 1990 en ce sens que cette loi transformera la souveraineté populaire par la souveraineté du « business ». Selon l’Ong, le nouveau projet de code électoral, loin de parvenir à réduire le nombre de parti politique,  contribuera plutôt à « privatiser la démocratie en empêchant les candidatures indépendantes et en professionnalisant les activités politiques« .

Le Gerddes-Afrique souligne par ailleurs que les cautions pharaoniques introduites dans le code en gestation au parlement et que les gens qualifient d’innovations est une incongruité qui viole la constitution et le principe sacro -saint de la souveraineté du peuple consacrée par ladite constitution.

4 comments

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tchibozapo

Si on fait de telles propositions dans un pays comme le Bénin, celà montre que le pays est devenu très riche en moins de 3 ans pour une partie de la population au moment la plus grande partie des béninois assure difficilement les 3 plats quotidiens.
Parfois en voulant trop se venger on se fait rattraper. Ils oublient même *les lois qu’ils votent sur les crimes économiques*

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Paysan

Qu’ attends le gerdes-Afrique pour de déclarer parti d’opposition au Bénin?

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Ken

Ce machin de gerdes existe encore ? De n’importe quoi, ce clown ferait mieux d’aller faire les formalités d’enregistrement au ministère de l’intérieur pour être un parti politique d’opposition au Bénin.

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la rupture

C’est qui lui a l’habitude de superviser les élections dans les autres pays qui parle comme ça. Qu’est ce que la souveraineté du peuple a à voir dans ça? Les partis n’ont qu’à revoir leur organisation interne. Au lieu d’être des partis familles, il faut qu’ils deviennent des partis ou tout le monde a les mêmes droit et devoir. Chacun participe à la consolidation du parti sur l’échiquier national en payant de sa propre poche les différentes souscriptions avant de penser à briguer quoi que ce soit. Sous kérékou et yayi, on nous a habitué à la facilité; on peut rester chez soi à la maison sans rien faire et devenir millionnaire, même milliardaire. En leur temps, le seul mécène, c’est l’Etat. C’est l’Etat qui finance tout, même sa propre campagne.