Une belle leçon de démocratie de Roch Marc Kaboré à Faure Gnassingbe, Macky sall et consorts

Le leader de la lutte contre la FrançAfrique, Kemi Seba, a entamé, samedi 04 août 2018, une tournée en Afrique et dans les caraïbes. Dénommée « l’Afrique libre ou la mort », du nom de son dernier livre publié le 29 juin 2018, cette tournée à eu le mérite d’être accueillie par le président du Burkina Faso, Roch Marc Kaboré.

Si les autorités togolaises, à cause de leur volonté à museler le peuple, ceci depuis 50 ans, ont refusé d’accueillir cette tournée, le pays des hommes intègres vient encore de démontrer sa volonté à marcher dans les pas de son leader charismatique, Thomas Sankara.

[su_heading size= »17″]A lire aussi : « L’Afrique libre ou la Mort », Kemi Seba reçu par le Président Roch Marc Christian Kaboré [/su_heading]

Le chef d’Etat du Burkina Faso à fait honneur à Kemi Seba pendant que, sur le même continent, d’autres chefs d’Etats, par peur de réveiller une jeune maintenue dans l’esclavage moderne, refusent d’accueillir sur leur territoire les membres de l’ONG Urgences panafricanistes, en occurrence son président, Kemi Seba.

Rapatrié manu militari de Dakar par Macky sall, refoulé du sol guinéen par Alpha Condé et empêché de rentrer sur le territoire togolais par le « démocrate » Faure Gnassingbe, M. Séba vient d’être encouragé par le président Kaboré.

Dénoncer le clientélisme, le favoritisme des dirigeants africains, le néocolonialisme et l’impérialisme occidental

Après sa participation au Forum économique international de Madagascar les 17 et 18 août 2018, le président de l’ONG Urgences panafricanistes, Kemi Seba est à Ouagadougou ou il s’est exprimé sur le contenu de son dernier livre.

« C’est la ligne rouge pour être dans une dynamique de matérialiser notre réflexion politique et notre combat au quotidien auprès de la jeunesse », a-t-il expliqué.

« Le pillage des matières premières africaines est quelque chose qui est présent et si on n’est pas dans une démarche de contextualiser cela, de rappeler ça au quotidien et d’expliquer ce qui a été la genèse du front anticolonialisme en Afrique, je pense que la nouvelle génération n’aura pas une orientation pour mener le combat », a clarifié Kemi Seba.

[su_heading size= »17″]A lire aussi : « L’Afrique libre ou la mort », le livre de Kemi Seba préfacé par 6 figures internationales [/su_heading]

Selon lui, la résistance africaine qui se met en place est une résistance qui souvent est dans une démarche de dénoncer le néocolonialisme et l’oligarchie occidentale mais qui met de côté les dirigeants politiques africains qui sont la deuxième facette de ce néocolonialisme.

« La société civile a tendance à oublier qu’elle est le centre de motricité de la vie politique. Notre démarche est de rappeler à la société civile un peu partout sur le continent qu’elle a un poids politique important et que au moment des élections, elle a la possibilité, elle aussi, de faire entendre sa voix », a-t-il déclaré.