USA – carnet noir: la diva mondiale de la musique Aretha Franklin s’en est allée
La chanteuse noire américaine Aretha Franklin, interprète de grands succès comme «Respect» et «I Say a Little Prayer», est décédée ce jeudi à l’âge de 76 ans.
La «Reine de la Soul», à qui un cancer a été diagnostiqué en 2010, recevait depuis plus d’une semaine des soins palliatifs à son domicile de Detroit. Ce jeudi, la chanteuse américaine s’est éteinte comme le rapporte sa famille. Aretha Franklin a chanté pour la dernière fois en novembre 2017 au profit de la fondation d’Elton John contre le sida. Son dernier concert avait eu lieu à Philadelphie, en Pennsylvanie, en août 2017. «C’était un spectacle miraculeux étant donné qu’Aretha combattait déjà l’épuisement et la déshydratation», souligne Roger Friedman sur son site.
Au printemps dernier, elle avait annulé une série de concerts, dont l’un prévu le jour de son anniversaire, pour des raisons de santé. Au cours de sa longue carrière, la chanteuse a remporté 18 Grammy Awards, les récompenses musicales les plus prestigieuses. C’est notamment la première femme à avoir été admis au «Rock and Roll Hall of Fame», le panthéon américain du rock, en 1987, quatre ans après sa création. Parmi ses principaux hits, figurent «(You Make Me Feel Like) A Natural Woman», «Dreaming», «Jump to It», «Freeway of Love» ou encore «A Rose Is Still A Rose».
Elle possède une rue à son nom dans la ville de Detroit, capitale de la compagnie de disques Motown. En 2005, elle avait reçu du président George W. Bush la médaille de la Liberté, la plus haute distinction américaine pour un civil. En janvier 2009, elle avait chanté pour l’investiture du président Barack Obama, premier président afro-américain de l’Histoire des Etats-Unis, après avoir chanté pour l’investiture du précédent président démocrate, Bill Clinton, en 1993.
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