Coupe du Monde 2030: le Maroc se tourne vers l’Espagne et le Portugal pour une candidature conjointe

La candidature conjointe Maroc-Portugal-Espagne pour l’organisation du Mondial 2030 semble se préciser. L’Espagne est officiellement candidate à l’organisation de la Coupe du monde 2030, une chance pour le Maroc, également candidat, qui pourrait faire une alliance à deux voire à trois avec le Portugal.

La candidature espagnole a été officiellement déposée ce mercredi 11 septembre 2018 par le président de la Fédération espagnole de football après une réunion avec le président de la FIFA Gianni Infantino à laquelle a également participé le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez.

Plusieurs cartes sont sur la table, croit savoir la radio Cadena Ser qui évoque une candidature qui pourrait inclure le Maroc et même le Portugal.

D’abord parce que les deux pays sont déjà candidats et ils ont plus de chance de gagner à deux qu’en partant en solo. De plus, l’union de deux continents pourrait avoir un impact médiatique mais aussi géographique et politique. Le Portugal serait également sur les rangs et verrait également d’un bon oeil cette candidature.

L’Espagne a pour rappel organisé la Coupe du monde en 1982, coupe gagnée par l’équipe d’Italie. Quant au Maroc, il s’est présenté à plusieurs reprises, sans succès.

Une rumeur fait également son chemin dans le milieu du football. Selon des médias étrangers, la Fédération anglaise envisage de déposer son dossier pour la Coupe du monde 2030. L’Angleterre avait déjà candidaté pour 2018, sans succès.

D’après Greg Clark, président de la FA, cité par des médias anglais, un travail d’étude aura lieu cette année sur la faisabilité du projet. « Ce travail se déroulera durant la nouvelle saison et aucune décision ne sera prise avant 2019« .

Une candidature commune Argentine-Uruguay-Paraguay est également pressentie pour marquer l’anniversaire des 100 ans de la première Coupe du monde en Uruguay.

Rappelons que des rumeurs sur une candidature commune avec l’Algérie et la Tunisie avaient circulé, mais tout porte à croire que le Maroc préfère s’associer aux voisins européens qu’africains. La sécurité et l’inexistence d’infrastructures de qualité et de haut niveau peuvent en être la base. Pour accueillir un tel événement, un minimum de puissance économique et financière est exigé.