Francophonie: le président Thomas Boni Yayi donne sa vision d’une francophonie nouvelle
L’organisation internationale de la francophonie doit se donner une nouvelle orientation et travailler à réduire les inégalités entre les peuples. C’est le rêve que nourrit l’ancien président Béninois, Thomas Boni Yayi pour la Francophonie dont le 17è sommet se tient actuellement en Arménie.
La Francophonie doit connaitre de mutation dans sa vision; évoluée et dépassée l’étape actuelle où elle semble stagner. C’est la vision de l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi sur cet espace culturel qui réunit les pays ayant en commun la langue française. En effet, dans un post publié sur sa page Facebook, le président d’honneur du parti des forces cauris pour un Bénin émergent estime que la Francophonie pour continuer à bénéficier de l’attention des Etats doit intégrer certaines valeurs pour continuer à répondre aux attentes des peuples. Pour le président Thomas Boni Yayi, « La francophonie attrayante devrait être d’abord la production, la prospérité partagée, donc la jeunesse éduquée. »
Selon lui, c’est ‘intégration de ces différents aspects qui permettra à la francophonie de se mettre à l’abris de la fraction sociale et intégré une bonne dimension économique; des aspects qui doivent être perçus comme les urgences. « Urgence pour une francophonie à l’abri de la fracture sociale et des inégalités entre peuples et Etats membres. Elle sera ce que sera la francophonie économique. », indique Thomas Boni Yayi.
Des appels qui seront certainement entendus par qui de droit pour que l’organisation fédératrice soit un véritable instrument de réduction des inégalités entre les peuples. Mais pour l’heure, les énergies sont orientées vers le 17è sommet qui s’est ouvert hier Jeudi avec à la clé, la succession au niveau du secrétariat général.
En effet, Alors que son départ est programmé depuis plusieurs mois, cette Canadienne d’origine haïtienne ne semble pas se laisser démonter facilement. Hier dans l’après midi, elle a délivré un discours lors de la cérémonie d’ouverture au cours duquel, elle a fustigé «les petits arrangements entre Etats», proclamant qu’une «organisation qui ruse avec ses valeurs et ses principes est déjà une organisation moribonde». Un discours perçu pour beaucoup de personnes comme chargé d’amertume.
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