Bénin: après l’UDBN, l’AND de Valentin Houdé va créer son propre bloc politique
L’Alliance Nationale pour la Démocratie (AND), aile Valentin Aditi Houdé ira à l’élection législative en solitaire. C’est l’une des décisions issues de la réunion du bureau du parti tenue le vendredi 9 Novembre 2018. Ainsi, à la suite de l’UDBN de Claudine Prudencio, l’And n’entend pas se fondre ni dans le bloc progressiste, ni dans celui républicain.
Le 4 ème bloc politique de la mouvance présidentielle pourrait avoir pour nom, « AND ». C’est du moins ce qui se dégage de la réunion tenue le vendredi dernier par les responsables du bureau politique de l’alliance nationale pour la démocratie, aile Valentin Houdé. En effet, à la suite de la présidente de la Commission de l’Education, de la Culture, de l’Emploi et des Affaires Sociales de la 7ème législature, le premier questeur de l’Assemblée nationale veut garder son identité politique. L’élu de la 6è circonscription électorale n’entend pas faire disparaître sa formation politique dans un grand ensemble tel que souhaité par le chef de l’Etat.
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Pour certains observateurs de la vie politique, sa récente prise de position lors de l’examen du budget de l’institution parlementaire était des signes évidents que l’homme ne se sentait plus à l’aise au sein de la mouvance politique. La décision d’affronter l’élection législative de 2019 loin des blocs ou grands partis politiques en création autour du chef de l’Etat est interprétée par les uns comme les manifestations d’une crainte de se voir éjecter de la liste dont la constitution sera fortement influencée par le président de la République.
Il faut rappeler que lors de sa dernière envolée verbale lorsque le projet de budget de la commission qu’il préside n’a pas été pris en compte par l’argentier national, le ministre Romuald Wadagni, Valentin Houdé avait affirmé: « Nous pouvons être de la mouvance présidentielle avec beaucoup de dignité. Si ce budget que le gouvernement veut nous imposer passait, sachez que les missions sont terminées. On dit qu’il n’y a pas vassalisation de l’Assemblée nationale, on assiste à quoi maintenant ? », s’est -il insurgé.
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