Ségolène Royal fait son coup de gueule contre Macron sur la crise des « Gilets Jaunes »

Ségolène Royal qui dit habituellement crûment et royalement les choses, est sortie de sa tanière, mercredi 28 novembre et a fait son coup de gueule sur la crise des « Gilets Jaunes ». C’était sur France24 où il a accusé Emmanuel Macron et son gouvernement d’être les causes de la rue qui gronde et des débordements.

Ségolène Royal incrimine les options politiques du gouvernement Macron, notamment l’augmentation de la taxe sur le pétrole qu’elle juge d’être la cause de la grogne: « C’est une désolation pour la politique ce que l’on voit ! estime-t-elle. On n’a pas le droit de semer le désordre avec des décisions politiques qui mettent les Français en rage ! » , s’est-elle indignée sur TF1. Elle a ajouté que « l’augmentation des taxes sur le pétrole » n’est pas la seule option du gouvernement qui suscite l’enragement des « gilets jaunes » et des français, mais l’augmentation des prix du gaz aussi. « C’est scandaleux aussi que les prix du gaz augmentent de 14 à 16%, c’est scandaleux ! », s’est indignée l’ancienne ministre de l’Écologie sur France24.

La solution de la dame de fer française à la crise « gilets jaunes »

Ségolène appelle le gouvernement à revoir sa politique économique défavorable au pouvoir d’achat des français. « Il vaut mieux que le pouvoir d’achat des consommateurs aille à la consommation pour créer des activités et des emplois plutôt qu’il ne parte dans les hausses des taxes de l’énergie qui ne sont nullement justifiées de la part d’entreprises qui font beaucoup de profit. Ça, c’est un scandale citoyen ! », a plaidé royalement Ségolène Royal. Pour elle, « les Français sont intelligents, ils voient bien que ce que l’on donne d’une main est repris de l’autre. Ils voient bien que les taxes sur l’essence et toutes les taxes qui leur arrivent sur la tête sont faites pour payer la suppression de la taxe d’habitation et donc elles sont beaucoup plus injustes ».

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Ces points de vue de Ségolène sont taxés par ses détracteurs comme des calomnies à l’encontre de Macron à des fins politiques. Qu’à cela ne tienne, les gilets jaunes sont omniprésents et même au-delà des frontières françaises et ont donc une influence majeure pour pousser Macron à prendre des mesures susceptibles de leur donner satisfaction. A preuve, mercredi soir, en déplacement en Argentine dans le cadre du G20, selon l’AFP, « en sortant de son avion, et ne voyant aucun officiel argentin, le chef de l’Etat a serré la main d’un agent aéroportuaire qui venait de lui ouvrir la porte, avec un gilet jaune réfléchissant, devenu en France le symbole d’un mouvement de protestation sociale. » ; « Puis Emmanuel Macron en a salué un second, sur le tarmac de l’aéroport international d’Ezeiza » ajoute l’AFP.

Avec cette force des « Gilets jaunes », si Macron ne devient pas vite jaune, il risque de voir sa république en marche capoter et devenir la république en berne.