Viols collectifs des femmes migrantes en Libye selon un rapport de l’ONU
La « grande majorité » des femmes et des filles plus âgées qui ont traversé la Libye en tant que migrants ont déclaré avoir été violées par des trafiquants ou avoir vu d’autres personnes emmenées pour être maltraitées, a déclaré jeudi l’ONU dans un rapport basé sur des centaines d’interviews.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a déclaré que son rapport, ainsi que la mission de soutien des Nations Unies en Libye, révélaient des «horreurs inimaginables» parmi les migrants qui cherchent à atteindre l’Europe par le biais d’un pays en grande partie sans lois. Le rapport couvre la période allant de janvier 2017 à août 2018. Selon un communiqué, les enquêteurs ont rassemblé 1300 témoignages relatant « une terrible litanie de violations et d’exactions commises par divers représentants de l’État, groupes armés, passeurs et trafiquants contre des migrants et des réfugiés ». Homicides illégaux, torture, détention arbitraire, viols collectifs, esclavage, travail forcé et extorsion de fonds.
Le rapport intervient alors que les dirigeants de l’Union européenne poursuivent leurs efforts pour renforcer les frontières extérieures du bloc afin d’empêcher un grand nombre de migrants d’entrer en Europe. De nombreux migrants qui ont été attrapés alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée ont été renvoyés en Libye et placés dans des centres de détention.
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