L’Italie soutient les « gilets jaunes » et leur demande de ne « pas faiblir »
Les dirigeants populistes italiens ont exprimé leur soutien aux manifestants français « gilets jaunes » et les ont exhortés à ne pas faiblir. Ils n’ont pas manqué d’envoyer quelques piques à Emmanuel Macron.
«Les gilets jaunes, ne faiblissez pas! »
Le vice-Premier ministre Luigi Di Maio a écrit sur son blog du parti « Five Star Movement » que les manifestants « gilets jaunes » ne devraient pas assouplir leur position. Pour montrer son soutien au mouvement, M. Di Maio a déclaré: «Les gilets jaunes, ne faiblissez pas! » « Comme d’autres gouvernements, celui en France pense surtout à représenter les intérêts des élites, ceux qui vivent de privilèges, mais plus ceux du peuple », écrit aussi Luigi Di Maio sur son blog. « Le gouvernement d’Emmanuel Macron n’est pas à la hauteur des attentes et certaines politiques mises en œuvre sont, de fait, dangereuses, non seulement pour les Français, mais aussi pour l’Europe », a-t-il ajouté. Son vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, a également déclaré: « Je soutiens les honnêtes citoyens qui manifestent contre un président qui gouverne contre son peuple ».
Pour rappel, des semaines de revendications ont éclaté en France suite à des hausses de taxes et à des réformes sur l’éducation qui ont provoqué des affrontements entre des milliers de personnes et la police. Ces revendications ont commencé comme une manifestation contre les taxes sur le carburant et le coût de la vie, mais ont ensuite pris pour cible la gestion du président Emmanuel Macron.
Lundi après-midi, un ancien boxeur professionnel qui a, devant une caméra, agressé des policiers anti-émeutes au cours d’une des manifestations des « gilets jaunes » s’est rendu à la police. Lorsque la vidéo est apparue samedi, les autorités ont commencé à chercher la trace du boxeur, Christopher Dettinger, âgé de 36 ans, qui a affronté plusieurs policiers. Le journal français thelocal.fr a rapporté que l’accusé s’était rendu à son avocat lundi. Le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castander, a déclaré que M. Dettinger était en détention provisoire et qu’il «devra désormais répondre de ses actes devant la justice».
Les émeutes, qui ont entraîné la mort de 10 personnes depuis leur démarrage à la mi-novembre, ne montrent aucun signe d’arrêt, en dépit de la promesse du gouvernement Macron d’augmenter le salaire minimum et de ranger au placard l’augmentation des taxes.
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