Lutte anti-Francafrique: l’ONG Urgences Panafricanistes lance une nouvelle offensive
L’ONG Urgences Panafricanistes de l’activiste franco-béninois Kemi Seba entend initier, ce samedi 23 février 2019, la journée internationale de lutte contre le franc CFA et contre le néocolonialisme français.
Plus que jamais, l’ONG Urgences panafricanistes a fait de son cheval de bataille, la lutte contre le néocolonialisme français, en vue de l’autodétermination de l’Afrique. Après ses récentes sorties acerbes, en réaction à la campagne de diabolisation de sa personne par certains médias occidentaux suivie de sa réponse cinglante au président ivoirien Alassane Ouattara, qui a déclaré lors de sa visite à Paris que « le franc cfa est une monnaie solide », l’ Organisation de l’activiste franco-béninois Kemi Seba vient de passer à la vitesse supérieure.
En effet, elle initie ce samedi 23 février 2019, « la journée internationale de lutte contre le CFA et plus globalement le néocolonialisme français ». A cette occasion, l’ONG Urgences Panafricanistes, rejoint par de nombreuses autres organisations de la société civile, va réaffirmer la volonté de la jeunesse africaine à disposer légitimement des richesses de sa terre. Une volonté inébranlable, qui se renforce au quotidien, depuis que l’organisation de Kemi Seba, éveille la conscience populaire, sur la politique impérialiste, menée par la France, à l’encontre de ses colonies, utilisant diverses méthodes d’influence et de domination.
Pour le slameur béninois et coordinateur local d’urgences Panafricanistes K-mal Radji, ces nouvelles mobilisations témoignent d’une forte envie des africains à saisir l’opportunité historique qui s’offre à eux : « Notre jeunesse se sent suffisamment mûre pour ne plus avoir à attendre où se laisser berner par les manœuvres de diversion. Que l’on arrête de nous prendre pour des impatients, nous ne demandons rien d’autres qu’un avenir décent et nos pays sont suffisamment riches en matières premières pour nous offrir ce minimum. Nous ne voulons plus nous perdre dans de pseudos débats d’experts, nous voulons des faits et non plus des promesses. Raison pour laquelle, nous descendons dans la rue: être des acteurs et non plus de simples spectateurs de notre avenir », a-t-il déclaré.
Avec cette nouvelle initiative, l’ONG Urgences Panafricanistes qui bientôt va devenir le Parti Panafricaniste Béninois (PPB), reste toujours droit dans ses bottes et réitère son engagement pour sa lutte « africaine ». Une lutte qui, depuis toujours, lui a été chère.
Selon les informations données par Kmal Radji, la mobilisation débutera à 15 heures ce samedi, et il s’agira une fois de plus, de faire œuvre de pédagogie, en exposant publiquement et pacifiquement, le désir ardent d’une bonne partie de la jeunesse pour le changement.
« Un double rassemblement aura lieu, à la Place des martyrs à Cotonou, sans oublier le siège de la fondation Aligbonon Sonon à Bohicon », informe le coordonnateur Kmal Radji.
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