Bénin: « il y aura élection inclusive », la minorité persiste et signe

L’opposition ne démord pas quant à sa volonté de participer aux prochaines élections législatives. Elle l’a encore martelé ce lundi 1er Avril 2019 à la tribune officielle de l’assemblée nationale.

Depuis l’éclatement de la crise  qui a conduit à une impasse électorale, l’opposition dans toutes ses sorties médiatiques a toujours martelé qu’aucune élection ne pourra se tenir sans ses partis . Cette formule devenue comme un mantra dans la bouche des députés de la minorité parlementaire a été également servie ce jour à la tribune officielle de l’assemblée nationale.

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En effet, avant la clôture de la 4è session extraordinaire et après un point fait par Me Adrien Houngbédji de la séance qu’il a tenue le jeudi 28 et le vendredi 29 mars 2019 avec les différentes parties en discussions, les députés de la minorité parlementaire ont fait une déclaration à la tribune officielle. Dans cette déclaration lue par leur porte-parole, Nourénou Atchadé, ils ont dénoncé « la tricherie » du bloc de la majorité parlementaire depuis le début des discussions. C’est cette tricherie qui aurait conduit les députés de la mouvance à faire une déclaration le vendredi 29 mars pour constater l’échec de la recherche du consensus.

Se disant disposés pour continuer les discussions, les députés de la minorité parlementaire ont martelé une énième fois qu’il n’y aura pas d’élection sans l’opposition. « Pour nous, il ne saurait avoir d’élections législatives sans l’opposition, car, il est difficile de prendre tous les Béninois pour des incultes en leur faisant croire que c’est seulement les partis politiques privés du Président de la République, qui n’ont pas trois mois de vie, qui sont capables de prendre part aux consultations électorales tandis que les partis d’opposition qui ont régulièrement pris part aux joutes électorales, sont exclus de la compétition » s’indignent-ils. Ils invitent pour finir le peuple béninois à rester mobilisé pour faire échec au plan des « deux partis privés  » du président de la République.