Côte d’Ivoire : après Laurent Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan attaque Alassane Ouattara
Le président d’une branche du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’Guessan est décidément de mauvais poils ces derniers temps. Après s’être déchainé contre Laurent Gbagbo à la suite de leur rendez-vous manqué à Bruxelles, il s’en prend cette fois à Alassane Ouattara lors de l’ouverture de la session parlementaire du 1er avril 2019.
Le président ivoirien Alassane Ouattara, à l’occasion de la première session ordinaire de l’année de l’Assemblée nationale qui s’est ouverte ce 1er avril, a annoncé plusieurs propositions de loi. Ces projets et propositions vont être soumis aux Députés ivoiriens pour adoption. Selon un rapport de nos confrères d’Afrique sur 7, Pascal Affi N’Guessan a indiqué qu’il était en attente de ces textes avant de se prononcer sur leur teneur. Mais en attendant, il s’est prononcé sur le discours de Ouattara qui a indiqué que tout allait pour le mieux en Côte d’Ivoire. « Je pense que c’est la rhétorique habituelle du gouvernement de chanter que tout va bien dans le pays », a déclaré le Député de Bongouanou cité par le même média.
«Il y a plusieurs lois qui sont annoncées. Nous attendons d’abord les textes pour savoir quels en sont les contenus. Est-ce que ces lois vont dans le sens des aspirations de nos compatriotes ? Est-ce que ces lois vont permettre à la Côte d’Ivoire d’améliorer sa situation au plan politique et institutionnel ?», s’est interrogé l’opposant.
Le gouvernement ivoirien représenté par Ouattara, a évoqué, en ce qui concerne la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), une recomposition de l’institution. Mais du côté de Affi et ses compagnons de l’opposition, il faudrait une « réforme totale » et en profondeur de l’organe électoral, rapporte la même source.
Des déclarations du président du FPI qui dessine une certaine dent contre le locataire du « fauteuil » présidentiel. On pourrait donc comprendre que Pascal Affi N’Guessan est en train de donner de la voix, depuis son rendez-vous manqué avec Gbagbo, pour réaffirmer sa présence sur l’échiquier politique ivoirien afin d’éviter une mort politique.
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