Soudan – Coup d’Etat: réunion d’urgence à huis clos du Conseil de sécurité en vue

Des diplomates ont indiqué que les États-Unis et cinq pays européens (France, Royaume-Uni, Allemagne, Belgique et Pologne) avaient demandé une réunion d’urgence à huis clos du Conseil de sécurité sur le Soudan. Celle-ci devrait se tenir ce vendredi 12 avril 2019 en milieu de journée, précise Jeune Afrique.

Après la chute du président Abdelaziz Bouteflika, s’en est suivie celle du soudanais Omar El-Bechir parvenu au pouvoir par le biais d’un coup d’Etat en 1989 et a réussi à s’éterniser au sommet de l’Etat pendant trois décennies. Le coup d’Etat mené à son encontre dans la journée de ce jeudi 11 avril 2019 par l’armée soudanaise, a suscité maintes réactions à travers le monde. De la réaction de l’ONU en passant par celle de l’Union Africaine qui appelle au calme et à la retenue et une transition respectant les « aspirations démocratiques » des Soudanais, 5 pays européens ont demandé une réunion d’urgence à huis clos du Conseil de sécurité sur le Soudan. Il s’agit des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, la Belgique et la Pologne. Ses pays se disent très préoccupés par la situation au Soudan.

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« Nous sommes très préoccupés par les derniers développements, notamment le couvre-feu, la fermeture des ports et aéroports », a souligné devant des médias, l’ambassadeur britannique adjoint à l’ONU, Jonathan Allen. « Nous avons besoin de voir une transition bien plus rapide » que les deux ans de transition militaire annoncés, a-t-il ajouté. « Le plus important est qu’il n’y ait plus de violence » à l’encontre des manifestants, a-t-il dit.

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Le ministre soudanais de la Défense, Awad Ahmed Benawf a précisé ce jeudi 11 avril 2019, qu’un conseil militaire va administrer le pays pendant une période transitoire de deux ans. Ce vendredi, le nouveau pouvoir militaire a assuré que le futur exécutif sera «un gouvernement civil». Les autorités déclarent aussi qu’elles vont dialoguer avec toutes les «entités politiques» tout en précisant que le désormais ex-président soudanais Omar-El-Bechir mis aux arrêts en résidence surveillée ne sera pas extradé.