Bénin: le ministre de la justice explique la présence des policiers autour du domicile de Boni Yayi

Après les événements du 1er et 02 mai 2019 survenus à Cadjèhoun liés à la crise post-électorale, l’ex-président Boni Yayi n’est pas sorti de chez lui. Difficile aussi pour lui de recevoir des visites à son domicile. Pour cause, sa maison est sous haute surveillance policière. Une situation dénoncée par les proches de l’homme qui estiment que l’ex-chef d’Etat est assigné en résidence sans aucune décision de justice. Mais pour le ministre de la justice reçu sur Frissons radio ce vendredi 17 mai 2019, la présence des forces de l’ordre à Cadjèhoun n’a rien de personnel avec Boni Yayi.

Il n’y a pas en réalité une surveillance policière autour du domicile de l’ex-président Boni Yayi. C’est ce qu’il convient de retenir des propos du ministre Sévérin Quenum qu a expliqué le vrai motif de la présence des policiers dans la zone. Selon lui, il s’agit d’une mesure de sécurité adoptée dans certaines villes, principalement à Cotonou suite aux violentes manifestations enregistrées dans le quartier de Boni Yayi. Plus loin dans son intervention, le ministre fait savoir que lorsque le calme serait véritablement de retour, cette mesure sera levée.

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Il n’y a donc pas une mesure spéciale à laquelle est soumise l’ex-chef d’Etat comme tentent de le faire croire son entourage. En tous cas, le ministre dit ne pas avoir connaissance d’une décision qui l’empêche d’être libre de ses mouvements. «Je n’ai pas connaissance d’une décision qui l’astreigne ou qui le retienne chez lui (Boni Yayi) », a-t-il fait savoir. Mais contrairement aux propos du ministre, l’avocat de Boni Yayi avait dénoncé la restriction des libertés de son client. A l’en croire; même en tant qu’avocat, c’est difficilement qu’il arrive à avoir accès à son client. Pour lui, il s’agit d’une torture morale infligée à l’ex-président de la République.

5 comments

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DariGeorges

Yayi Boni est dans une prison qui ne dit pas son nom. Mais il fallait çà pour éviter les soulévements.Cette privation de liberté mérite un dédommagement.

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Bababodi

on a dit simplement qu’il est libre de tout mouvement. Il peut sortir comme il veut et quand il veut. C’est dans le communiqué. Donc qu’il sorte de cette résidence et on en parle plus. Le message du ministre de la justice est claire.

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AZALOU

Que les forces de securite publique lèvent le camp et dégagent comme cela se fait dans les pays civilisés

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AZALOU

Ce qui se passe avec Yayi BONI n’est rien d’autre qu’une veritable humiliation

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Abilé

C’est pas ce quenum que nous avons appris sur RFI que le consensus confié à l’autre marchand politique n’aboutira pas, donc rien de vrais ne peut sortir de la bouche de ce monsieur