Bénin - Violences post-électorales: « de la drogue dans le sang des manifestants »

Le ministre de la santé a fait une sortie médiatique ce jeudi 09 mai 2019. Au cours cette rencontre avec la presse, Benjamin Hounkpatin a évoqué le rôle joué par les formations sanitaires dans la prise en charge des victimes des violences post-électorales survenues à Cotonou le 1er et 02 mai 209.

Les agents de la santé ont été prompts dans la prise en charge des personnes blessées lors des affrontements de Cadjèhoun. C’est un constat fait par le ministre de la Santé qui les en a félicité avant d’exposer les constats faits lors du traitement des blessés. Selon Benjamin Hounkpatin, les agents de la santé ont constaté chez certains blessés une absence de la sensibilité à la douleur et une incohérence dans leurs propos. Ces constats ont poussé les autorités sanitaires a effectué des analyses toxicologiques sous contrôle judiciaire.

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Selon les dires du ministre, les analyses ont révélé la présence de la substance active du chanvre indien dans le sang de certains manifestants. A l’en croire, l’usage de ces substances engendre des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs. Il s’agit entre autres des troubles de vigilance , d’agressivité incontrôlée et des troubles psychologiques.

C’est pourquoi l’autorité ministérielle invite les populations à ne pas s’adonner à la consommation de ces substances.

9 comments

Dona 10 mai 2019 à 0 h 02 min 0 h 02 min

Monsieur le ministre avec tout min respect pour vous et votre qualité de médecin hors pair, je suis tout à fait déçu par ce coup de force et cette démonstration crêve-oeil. Depuis quand ce corps médical public dispose d’autant de spontanéité pour faire de pareille analyses dans les minutes qui suivent la réception des blessés? voudriez vous nous apprendre que nous avons atteint les standards internationaux en ce qui concerne la prise en charge des patients dans notre pays? Franchement force et courage à vous alors afin que ces propos deviennent des faits et des vécus pour le peuple béninois et que le personnel médical ait jusye le minimumqu’il demande pour travailler.
En tout cas, comme l’a dit quelqu’un, le ridicule ne tue pas au 229.
un tout petit conseil monsieur le ministre n’associez pas votre carrière et votre réputation à de la mascarade.

Paysan 10 mai 2019 à 9 h 59 min 9 h 59 min

Et vous croyez que tous ceux qui cessaient et brûlaient étaient tous des gens normaux? Un peu d’intelligence et de bon sens, quand-même.

Paysan 10 mai 2019 à 10 h 34 min 10 h 34 min

Lire cassaient

DJOBIDO 10 mai 2019 à 4 h 59 min 4 h 59 min

C’est sidérant Monsieur.
Vous en arrivez honteusement à introduire bassement de la politique dans la misère des victimes blessées, allant même jusqu’à diffuser des informations de la boratoire couvertes par le secret médical!!
Avez-vous au moins pris la précaution préalables, en vos qualiités de medecin « politicien » d’être délivré du secret médical avant cette diffusion ?
Vous ne saurez ignorer que vous ne devez pas parler d’informations liées au dossier médical fut il d’une personne, sauf si elle vous donne explicitement une autorisation vous délivrant de votre secret médical.

Ricky 10 mai 2019 à 8 h 04 min 8 h 04 min

Menteur, honte à toi. Depuis quand vous êtes aussi prompts à soigner les gens? À ton âge tu n’as même pas honte. L’argent du chien Talon te rend aussi pervers. Tchi.