La femme danseuse clip et hyper sexualisée, un objet dans l’industrie musicale ?
Le « Twerk », la danse sensuelle dans les clips-vidéo est une antique pratique musicale qui est presque exclusivement occupée par les femmes qui place le sexe au cœur de leur art. Femme «Top modèle » ou « danseuse clip », cette pratique de vielle date reste toujours d’actualité et incontournable dans l’industrie musicale en Afrique. C’est du moins ce que Médard Clobechi nous apprend à travers un post sur sa page facebook.
Grande, mince, noire, blanche, tatouées, en forme… Nous les voyons dans les clips-vidéo de plusieurs artistes. Parfois entièrement nues ou en sous-vêtement, laissant le corps désireux par le regard éberlué du Tonton vicieux devant son écran. On les appelle femme « modèle », « danseuse clip » ou « vixen vidéo ».
Le métier consiste à embellir les clips, et c’est tout. L’industrie de la musique électronique, Rap, et même cinématographique utilisent une image tronquée ou éculée de celles-ci pour leur fonctionnement. Et les publicités ne sont pas occultées de ce mal. Elles exploitent bonnement le corps de la femme à leur fin utile, mais au fond, le présente comme objet de désir ou vulgaire. Ces comportements machistes font montre de la domination des femmes dans la société et dans ce domaine. Oui !!! , pas d’égalité. Car dans les clips-vidéo, les hommes s’habillent décemment, au détour des femmes hyper-sexuées en petite tenue à la mode. La différence est nette.
Un métier avantageux pour les femmes ?
De nos jours, la pratique rapporte, tant pour la femme qu’acteurs du monde musicale. Elle rapporte plus q ‘au temps des danses comme Mapouka et soukous. Les femmes qui l’exercent deviennent du jour au lendemain une star aux côtés des artistes célèbre. Elles comptent des milliers de femmes sur tous les réseaux sociaux. C’est le cas de Maria mobil, la superstar de nationalité togolaise vivant aux Etats-Unis ayant joué le Top modèle dans le dernier single « AMINA » de l’artiste ivoirien Ariel Sheney. Hypersexuée, laissant apparaître ses courbes dans le clip, le single entièrement tourné au Bénin a battu le record du nombre de vues de tous les artistes ivoiriens de tous les temps, avec une impressionnante audience de 3,5 millions de vues en seulement 4 jours. Un record qui a valu des millions de Fcfa pour le jeune artiste ivoirien auprès de YouTube. Maria Mobil a joué aussi aux côtés des artistes nigérianes comme Davido, Wiskid et sur le contient européen.
Lors de son passage au Bénin en mars dernier pour un spectacle tout feu tout flamme, la star Eudoxie Yao, première femme ivoirienne à exposer ses rondeurs sur les réseaux sociaux a affirmé avoir engrangé des millions de Fcfa.
En plus, la plupart de ces femmes font du business. Par exemple, sur leur page Facebook, vous trouvez un bouton “Acheter” qui mène à un site marchand sur lequel vous pouvez acheter des bijoux et vêtements. De quoi dire qu’elles mènent bien leur vie, mais présentant une image dévalorisée dans la société.
Que penser de ce genre de vie?
Aujourd’hui, le phénomène enrichit et le public en redemande. Mais, présente des aspects corrosifs sur l’image de la femme. Face à ce fléau on ne peut que se demander ce qu’on peut faire ?
Les femmes, elles mêmes doivent s’interroger sur cette pratique qui au delà de leur rapporter de l’argent ternie leur image. Ainsi, elles doivent éviter d’être hypersexuées dans le clip aux côtés des hommes bien habillés. Nos Etats doivent mettre en place une instance qui réglemente le secteur de l’industrie musicale. Par exemple, le 25 mai 2015, Reda al-Fouly, une danseuse égyptienne a été condamnée à un an de prison pour « incitation à la débauche » après être apparu dans un clip vidéo où elle dansait vêtue d’une robe courte au décolleté plongeant. Le Réalisateur du clip a été condamné lui aussi. Les artistes doivent chanter du conscient pour nous véhiculer de bonnes images positives au lieu de tomber dans la vulgarité et provocation. La société avancera, les comportements changeront, mais il revient aux acteurs de l’industrie musicale d’innover afin de nous produire de bonne image.
Et comme nous l’enseigne clairement la bible, notre corps est le temple de Dieu, et l’Esprit de Dieu habite en nous. Alors, femme sachez que vous n’êtes pas un objet à valoriser dans les clips.
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