« Si nous ne risquons rien, nous n’aurons rien de mieux », Patrice Talon

Ce lundi 20 mai 2019, le Président Patrice Guillaume Athanase Talon est enfin sorti de son mutisme. Le chef de l’Exécutif béninois, par une sortie médiatique, vient encore de réitérer sa volonté à continuer dans les réformes engagées depuis son accession au pouvoir.

Dans son adresse au peuple ce lundi 20 mai, le Président Patrice Talon tout en déplorant les pertes en vies humaines liées aux violences post-électorales, a réaffirmé sa volonté à aller jusqu’au bout des réformes entreprises par son administration.

« Convaincus que nous ne pouvions continuer à nous satisfaire de notre situation critique à bien des égards, je vous ai invité à l’effort et vous ai engagé sur la voie de réformes indispensables à notre développement », a rappelé le chef de l’Exécutif béninois.

Pour le baron du coton en Afrique de l’Ouest, ces réformes « paraissent parfois impossibles, inopportunes, mais sont nécessaires au progrès ». « Elles sont difficiles, mais à force de courage, nous les réussissons progressivement et nous finissons par en reconnaître la pertinence et l’opportunité. Les résultats déjà obtenus sont évocateurs à plus d’un titre », a déclaré le Président Patrice Talon.

Soutenant ces actions à polémique, le Président de la République a reconnu la délicatesse de ces réformes.   » Cette réforme , je la savais délicate. Je sais cependant qu’elle est nécessaire à notre progrès économique et social durable, car si nous ne risquons rien, nous n’aurons rien de mieux. »

Pour le numéro 1 béninois, « la classe politique a un rôle majeur à jouer et doit servir de modèle ». 

2 comments

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Texas boy

Malhonnête et faux jusqu’au bout.
Dans un pays qui se respecte et pour un pouvoir qui met l’intérêt commun au centre de ses préoccupations, les réformes ne sont pas l’œuvre d’un camp contre un autre. Elles sont forcément cinsensuelles. Tu le sais bien, mais feins de l’ignorer.

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louis

Toutes les réformes peuvent elles être consensuelles ? Si vous êtes un homme pragmatique et connaissez ce que vous voulez…vous comprendrez qu’il n’existe pas de résultat consensuel…si vous estimez que 1+1=2 et que votre adversaire estime que 1+1=3…dites mois quel devrait être le résultat consensuel. Tout résultat consensuel serait donc faux. Les opposants ne voulais pas de cette réforme pour des raisons d’ego et d’intestin…ce n’était pas pour autant qu’il fallait laisser tomber ou aller à une réforme dite consensuelle qui n’aurait donner qu’un résultat faux.