Bénin – affrontement à Tchaourou: le mutisme inquiétant du gouvernement

Cinq jours que les affrontements entre populations et forces de l’ordre ont pris corps dans la ville de Tchaourou. Depuis le lundi 10 juin, aucune voie officielle pour situer les uns et les autres sur les réelles origines, les tenants et les aboutissants de l’émeute qui commence par inquiéter plus d’un.

Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique encore moins son collègue de la défense ne s’est prononcé de façon officielle sur les violences qui secouent la ville de Tchaourou et régions depuis cinq jours. C’est un calme plat qui règne autour de la situation pourtant alarmante dont le bilan, ne serait-ce que matériel, paraît lourd. Alors qu’au lendemain des élections, à l’insurrection de Cadjèhoun, les autorités béninoises ont pris le devant des choses pour essayer de stopper les manifestations.

Alors qu’on attendait quelques échos sur la situation lors du conseil des ministres d’hier jeudi 13 juin, la préoccupation du gouvernent était plutôt sur l’autorisation de participation de délégation à des conférences. Le procureur de la République territorialement compétent aussi, contrairement à la promptitude avec laquelle le cas Cadjèhoun a été géré, n’a encore pipé mot. Alors que le mouvement qui semblait d’humeur est en train de prendre une tournure aux lendemains inconnus, cela frise la démission de toutes les autorités pouvant intervenir pour calmer le jeu. Le gouvernement quant à lui semble toujours ne pas s’en préoccuper.

Le directeur départemental de la police républicaine du Borgou qui s’est prêté aux questions d’une radio de la place rejette la thèse de l’usage d’arme à feu. Alors que les informations glanées auprès de certaines autorités locales font état de plusieurs blessés de part et d’autre, les autorités habilitées à informer et rassurer les populations semblent jouer aux abonnés absents. Peut-être qu’elles attendent le pire avant de réagir.

Quand la population ne démord pas devant les armes, une simple parole pourra éteindre le feu et contribuer à un retour à la normale. La paix n’étant pas un vain mot, il faut agir pendant qu’il est encore temps pour éviter que le bilan s’alourdisse.

9 comments

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Lucas Medji

Qu’est-ce que vous voulez que le gouvernement dise par rapport à ce qui se passe à tchaourou ?
Pourquoi le beninois veut à la fois une chose et son contraire ? il suffit seulement que le gouvernement intervient vous trouverez à dire sur ce à quoi servira donc son intervention ?
Certes, la population de tchaourou pense qu’elle fait du mal à Talon mais qu’elle se detrompe le plus tôt possible car aucun des enfants du president TALON n’aura aucune grature ni cicatrice de violence ou de manifestation sur leur corps.
Pour moi il faut être un inconscient pour se tuer pour Être Humain qui defend ses propres intérêts non seulement ça qui ne connaît même pas mes conditions de vie.

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Dona

La rupture ne fait rien de concret si ce n’est mitrailler un peuple qui demande justice équitable, mieux être. Mais hélas c’est la politique de l’autruche. Ils croient qu’ils sont malins pour tuer en silence le peuple. Dieu nous délivrera de la main du monstre au visage humain.

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Vincent

DONA tu me fais rire justice pour qui toi ou les politiciens que tu supportes. Je te pose une question simple dis moi quel enfants de politiciens on a tué ou blessé ou emprisonné. Ils font la lutte avec les pauvres qui se sacrifient. Moi ce que je vois à part faire des conférences de presse toutes les semaines (couts) ils se cachent quand ça pète

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Ledoux

Oui le Mutisme inquetant du Gouvernement, et il y a de quoi s’inquiter, car le Gouvernement utilise les armes pour terroriser et tuer la population

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Ledoux

la Population qui reclame ses droits. Mais un jour ces Forces militaires et de l’ordre entreront dans le mutisme.
Et cela peut tourner mal.
Alors armes vont se retourner sur ceux -la.

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Ledoux

Ca peut commencer par les militaires et policiers qui entourent la maison de Yayi Boni. Ces Forces en armes sont fatigues de Dormir au Dehors, ils ont envie de rentrer chez eux

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Ledoux

Moi personellement je Porte les armes, mais a l’occident. Dans l’ecole de Formation, on nous apprend que la MONOTONIE peut etre fatale, il faut une Diversion de taches, une Diversion dans le Service. je ne veut pas tout enumerer ici.

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Ledoux

En terme cair, ces Militaires et policiers qui entourent la maison de Yayi Boni sont dans la MONOTONIE. Qu’est – ce qu’ils font a part rester plnater debut a l’entree de la rue de Yayi Boni

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Ledoux

Une b…….. a retardement. Il arrivera un Moment ou ils freont la tete et ne pas obeir a leurs subordonnes. et c’est grave !!!