France: le statut de réfugié politique accordé à Sébastien Ajavon

Le président d’honneur du parti union sociale libérale, Sébastien Germain Ajavon en exil depuis un moment, suite au dossier de 18 kg de cocaïne vient d’obtenir le statut de réfugié politique en France.

L’opérateur économique béninois Sébastien Germain Ajavon condamné à 20 ans de prison dans un dossier de Cocaïne et en exil depuis plusieurs mois a obtenu désormais le statut de réfugié politique en France, selon une information relayée par Mawunyo Hermann Boko, web journaliste à France 24.

Soulignons que lors du second tour de l’élection présidentielle de Mars 2016, le président Sébastien Ajavon arrivé en troisième position derrière Patrice Talon, avait appelé ses militants à voter pour le candidat Patrice Talon contre son challenger Lionel Zinsou suite à un accord politique conclu entre les deux hommes.

Mais au lendemain de la victoire de l’actuel locataire de la marina, des dissensions étaient nées entre les deux partenaires politiques. Des incompréhensions exacerbées par une affaire de drogue qui serait découverte dans l’un des conteneurs de l’homme d’affaire Sébastien Ajavon. Une affaire qui s’était soldée par la condamnation par défaut de ce dernier à 20 ans de prison ferme. Depuis lors, l’homme est resté en exil et ne fait plus aucune apparition publique.

Malgré une décision de la cour africaine des droits de l’homme et du peuple favorable au leader charismatique du parti Usl, le gouvernement béninois n’a pas voulu lâché du leste. Dès lors le président de la vague bleue, couleur du parti d’Adjavon Sébastien, a préféré prudemment l’exil.

6 comments

Alice 10 juin 2019 à 23 h 22 min 23 h 22 min

Hahaha. La France dans ses magouilles comme d’habitude. Protéger un fugitif soit disant qu’il est exilé politique. Ça fait leur problème. On veut pas de trafiquants de cocaïne ici..!

Georges 11 juin 2019 à 9 h 52 min 9 h 52 min

Comme d’hab diviser pour mieux régner

Coovy 11 juin 2019 à 10 h 02 min 10 h 02 min

La France est dans son rôle. Elle n’a jamais aimé ses anciennes colonies où les dirigeants décident d’assainir la gestion économique. L’assassinat de Sankara au Burkina est un exemple palpable. Blaise Compaoré que la France a installé, est resté au pouvoir pendant plus de 20, et la France qui fait semblant de défendre la démocratie au Bénin, n’a jamais trouvé qu’il était un dictateur.
La France ne respecte que les pays qui lui tiennent tête. Quand Kagamé s’est foutu de leur langue, les français ont couru lui remettre la direction de leur francophonie.
Que la France garde le trafiquant de drogue (que Candide Azanaï a publiquement dénoncé comme tel en public) pour ses sales besognes. Ce n’est pas après l’échec de Zinsou qu’elle pourra nous imposer un autre chien couchant.

Patrice 11 juin 2019 à 13 h 17 min 13 h 17 min

La France comme toujours hostile aux dirigeants qui n’est pas à leur solde.
Le Bénin est un état souverain, la justice béninoise a dit la loi et point final.
Si la France est devenue le refuge des narcotrafiquants alors tant mieux pour le peuple français.
J’espère qu’il sera réfugié politique à vie.