Bénin – Présidentielles 2021: vers l’exclusion de 3 potentielles candidatures

Le gouvernement de la rupture semble avoir bouclé le dossier des élections législatives. Le cap semble être désormais porté sur les présidentielles de 2021. Les dernières actualités nationales semblent bien confirmer cette thèse.

Les partis politiques de l’opposition ne sont pas encore au bout de leur difficulté. Après les difficultés liées aux élections législatives du dimanche 28 Avril 2019, d’autres profilent déjà à l’horizon. Reçus au ministère de l’intérieur et de la sécurité publique ce jeudi 18 Avril 2019 pour leur certificat de conformité, certains responsables des partis politiques concernés sont désormais confrontés à d’autres problèmes. Il s’agit notamment des partis politiques de l’ancien président Thomas Boni Yayi et celui de l’homme d’affaire Sébastien Ajavon.

En effet, l’une des conditions qui semblent s’imposer aux responsables de ces partis est de renaître à nouveau avec l’extirpation des instances dirigeantes des personnalités politiques comme Boni Yayi, Sébastien Ajavon et Komi Koutché. Rappelons que ces différentes personnalités se retrouvent toutes dans des procédures judiciaires. Des procédures qui pourront être des blocages à leur volonté d’être candidat  aux prochaines élections présidentielles en dehors du président Boni Yayi qui épuisé ses deux mandats constitutionnels.

Ajavon, Koutché et Zinsou en difficulté ? 

Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que les éventuelles candidatures des personnalités politiques comme Sébastien Ajavon, Komi Koutché et Lionel Zinsou risquent de connaître des difficultés. Il y aura tolérance zéro pour des personnalité politiques qui ont maille avec la justice de leur pays. D’ailleurs le chef de l’Etat n’a pas manqué d’y faire allusion ce lundi 15 Juillet 2019 face aux dizaines de partis politiques qui ont répondu à son invitation. La réponse du président Patrice Talon sur les questions d’exilés politiques ou de prisonniers politiques, sa position ne souffre d’aucune ambiguïté. Il n’y a pas de prisonniers politiques ou d’exilés politiques au Bénin; ceux à qui ont fait référence, indique-t-il ont des dossiers pendants devant la justice.

Il va sans dire, qu’une personne condamnée ou en passe de l’être ne saurait prétendre à diriger le Bénin. C’est d’ailleurs le premier obstacle qui sera opposé à ces personnalités. L’autre obstacle est bien pris en compte par les réformes du système partisan. Un quidam ne sera plus candidat aux élections présidentielles. seuls les partis politiques peuvent présenter des candidatures. Dans ce contexte, la candidature de l’homme d’affaire Sébastien Ajavon pour 2019 devient problématique en ce sens qu’il d’une part exigé à sa formation politique de l’extraire des instances du parti. Devenu simple membre de l’usl si le bureau politique du parti décide de se plier aux exigences du gouvernement, Ajavon ne pourra pas être candidat par qu’il est considéré être sous le coup « d’une peine infamante ».  Le même schéma se présente à l’ancien ministre de l’économie et des finances aussi visé par la justice de son pays.

Le cas Lionel Zinsou bientôt scellé?

Dans une procédure judiciaire depuis un moment dans un dossier de dépassement de frais de campagne, la réquisition du ministère public sur ce dossier dont le délibéré est prévu pour le 2 Août prochain ne semble pas être en faveur de l’ancien premier ministre de Yayi Boni qui pourtant ne fait montre d’aucune velléité de candidature.  Si la décision qui sera rendue le 2 Août prochain est en sa défaveur, le terrain sera bien balisé pour les potentiels challengers sérieux du dauphin  du président Patrice Talon soient écartés de la compétition pour une victoire certaine de la mouvance en 2021.

L’opposition au régime du « Nouveau départ » n’est donc pas au bout de ses peines. Et l’obtention du certificat de conformité qui capte actuellement toute leur énergie n’est pas la panacée qui les feront sortir de l’auberge car le chemin reste encore long.

6 comments

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sultan aziz

ce peuple du benin…pompeusement auto déclaré..quartier latin de l’afrique…est en fait un peuple dont l’élite sont des froussards..de pieds nickélés…sans courage sans couille…voire…meme dénués de tout discernement

Ils n’ont pas encore compris ce qui se passe..

Cette pieuvre prédatrice…ne lachera rien..quitte à lui couper..les tentacules..et les ventouses

Les législatives…exclusives…est un ballon d’essai…

Les prochaines présidentielles…le seront également…..

Et tout se fera légalement..

La légitimité..ils n’en ont cure..pourvu…que la prédation continue..

Il faut un coup de force…et rien d’autre…sinon…ce sera la ruse et la rage…

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sultan aziz

et pendant ce temps…ce sont des déclarations péremptoires…des conférences de presse…comme…si la résistance..se résume à ça

Le peuple ne veut plus résister…il veut un mot d’ordre…..afin d’en finir en une seule journée avec les nazi

On les affronte..dans nos rues….et on les attaque…on extermine…leur famille…dans leurs maisons

les rupturiens…ne seront plus en sécurité nulle part….et on les empechera de quitter le pays

nos chasseurs nagots..nous ont montré le chemin…qu’attendons nous donc…!!!

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Dine le Président

Mon cher Aziz le Sultan : qu’attends tu pour venir au devant de la scène pour faire la lutte ? Elle ne se fait guère sur les réseaux sociaux.

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louis

Toi sultan là va au benin! Tu critique les conférences de azanai mais tu restes loin du benin et tu parles. Tu dois être un philosophe utopiste du même rang que azanai.

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louis

Si ce sont ces trois là seulement…talon est mieux. Donc pas de péril en la demeure.

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Amos

Ces trois mecs sont mis en difficultés par leurs propres pratiques. Notre pays cesse de couvrir les narcotrafiquants et toutes les autres formes d’indélicatesses en général et financières en particulier. L’impunité c’est fini. Des voyous n’ont plus vocation à diriger notre pays