Côte d’ivoire-arrestation de Jacques Mangoua: réaction « tardive » du gouvernement Ouattara
L’arrestation de Jacques Mangoua, vice-président du PDCI continue de susciter des réactions en Côte d’ivoire. Mercredi dernier, le gouvernement a réagi à cette interpellation.
Interpellé dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28, Jacques Mangoua, vice-président du parti démocratique de la Côte d’ivoire a été placé sous mandat de dépôt après la découverte d’armes et de machettes à son domicile. Cette affaire qui suscite de vives réactions en Côte d’ivoire a poussé le pouvoir à réagir cinq jours après. Mercredi 2 septembre, le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré a communiqué sur la position du pouvoir. « Le gouvernement ne fait pas de commentaires (…) Laissons la justice mener son cours, se développer jusqu’à son terme et nous apprécierons après coup », a déclaré le ministre en charge de la communication.
C’est la preuve que le gouvernement du président Alassane Ouattara ne compte pas s’immiscer dans le pouvoir judiciaire. Mais à Abidjan, l’opinion reste profondément divisée sur l’arrestation du président du conseil régional de Gbêkê. Le parti de Henri Konan Bédié dénonce une stratégie de déstabilisation du plus vieux parti du pays et exige sa libération immédiate. Hier, des manifestations spontanées ont lieu à Botro et à Bouaké pour réclamer la libération de ce cacique du PDCI.
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